L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
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L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
I - L'équilibre de la flore intestinale chez l'Oiseau
Un excès en matières grasses n’est pas une carence, mais il représente le problème nutritionnel le plus sérieux qui est du à un régime alimentaire à base de graines trop grasses et sèches. En faite les graines beaucoup préférées par nos Oiseaux tels que la graine de Niger, la graine de Lin et la graine de Tournesol sont très riches en matières grasses. Donc, une consommation non équilibrée et non coupée avec d’autres graines qui ne contiennent pas de matières grasse, tels que le millet, l’Alpiste et les graines de chardons sauvage, peux entraîner l’oiseau a une maladie due a un problème nutritionnel, ce qui est déterminée par des fientes petites et anormales et une absorption réduite d’eau car l’eau régularise le métabolisme des matières grasses. C'est-à-dire, l’Oiseau sain qui est nourris d’un aliment bien équilibré et pauvre en matière grasse, produit plus de fientes et boit beaucoup d’eau contrairement a celui qui représente un problème nutritionnel.
Donc, nos mélanges de graines ne doivent pas dépasser le 1/5 du taux en matières grasses, c’est adire savoir bien équilibrer nos mélanges de graines et de ne pas trop abuser pour les graines huileuses qui contiennent un taux trop élevé en matières grasses.
L’apport calorique d’un aliment est un facteur important car c’est celui-ci qui détermine la quantité d’aliments que l’oiseau absorbe. La teneur en calories d’un aliment détermine aussi la quantité de vitamines, de minéraux et de protéines que consomme l’oiseau quotidiennement. Pour maintenir son poids, l’oiseau nourri de graines ordinaires doit absorber plus de nourriture, en fait presque le double, que celui nourri de graines riches et variées a haute teneur énergétique. La valeur énergétique des matières grasses par gramme est plus de deux fois plus élevée que celle des protéines et des glucides. Les coûts reliés à l’alimentation d’un oiseau se calculent selon les kilocalories d’énergie digestible et non selon les kilogrammes. Contrairement aux graines ordinaires bon marché, Le mélange de graines varié et la verdure est un aliment extrudé dont la haute digestibilité et la valeur énergétique sont équilibrées.
A - Les protéines
La qualité des protéines, c’est-à-dire l’équilibre entre les acides aminés, est aussi importante que la teneur en protéines de l’aliment. Le mélange qui contient plus de différentes graines représente la nourriture formulée la plus variée pour l’oiseau. En plus de sa palatabilité évidente, le mélange varié contient des protéines de haute qualité. Les différents aminogrammes des acides aminés provenant de ces sources protéiques s’unissent pour produire une protéine de haute valeur biologique. Une teneur trop élevée en protéines peut être inquiétante car elle peut stresser les organes qui excrètent de l’azote (l’azote étant un sous-produit du métabolisme des protéines). Sachant que la quantité totale de protéines consommées dépend de la densité énergétique de l’aliment, il suffit de diviser les protéines par les calories pour comparer en connaissance de cause les divers aliments offerts.
B - les teneurs des éléments et leurs effets
Comme nous l’avons déjà mentionné, les oiseaux nourris de graines huileuses mangent moins étant donné la haute teneur en calories de leur aliment et par conséquent ils absorbent moins d’acides aminés. Ils ont donc à leur disposition une quantité réduite d’acides aminés pour la croissance de leurs plumes, pour le développement de leurs muscles, etc. Ainsi, bien que les graines huileuses soient plus riches en protéines, les oiseaux n’en absorbent pas suffisamment, ce qui explique la mauvaise croissance des plumes chez ces oiseaux. Quant aux oiseaux nourris de graines simples non variés, il est possible qu’ils absorbent trop de protéines étant donné qu’ils doivent ingérer une plus grande quantité de ces aliments pour répondre à leurs besoins énergétiques. Cette méthode est pour exprimer les teneurs en éléments nutritifs basées sur les valeurs énergétiques des aliments. Encore une fois, le rapport protéines calories d’un mélange de graines varié est équilibré et les quantités sont appropriées.
C - Le fibres
La teneur en fibres des mélanges de graines est en réalité beaucoup plus faible que ce qu’indique l’analyse reproduite sur l’emballage. Comme les oiseaux écalent les graines qu’ils consomment, ils ne mangent pas l’écale riche en fibres. Pourtant la teneur en fibres de celle-ci est calculée dans l’analyse garantie. De plus, la sélection faite par l’oiseau en faveur des graines à haute teneur en calories au détriment des autres graines (qui équilibreraient l’absorption de matières grasses) entraîne des problèmes d’obésité et de malnutrition. Chaque mélange de graines formulé contient des quantités équilibrées de fibres et d’autres éléments nutritifs, et l’oiseau ne peut ainsi ne choisir que les ingrédients riches en matières grasses. De plus, l’éparpillement des écales riches en fibres que l’oiseau jette hors de sa cage est un aspect désagréable du maintien en captivité d’un oiseau. Ce problème est inexistant quand on utilise un aliment formulé. Enfin, les aliments pour amuser un oiseau sont souvent gaspillés et malsains. Les jouets en bois, en cuir brut et en corde sont de loin préférables pour la santé de l’oiseau à long terme.
D - Le résultats chez les Oiseaux Nourris que de graines simples:
Les problèmes les plus fréquemment observés chez les oiseaux nourris que de graines sont : une mauvaise calcification des oeufs, une rétention des oeufs, une fragilité osseuse et des problèmes de thyroïde et de contraction musculaire. Tous ces problèmes sont reliés à la déficience de plusieurs minéraux dans les graines. Un supplément alimentaire qui contient un peu de tous les minéraux essentiels pour compléter les régimes alimentaires à base de graines ne tient aucun compte du fait que certains minéraux peuvent être en quantité suffisante dans les graines. Un surplus de fer peut entraîner des troubles de foie chez certains types de toucans, de mainates ou autres becs-fins. Une analyse plus approfondie des déficiences en tous les minéraux est nécessaire pour préparer un supplément approprié, tel que Prime.
E - La teneur en phosphore
Il semblerait que la teneur en phosphore des graines ordinaires et des graines huileuses est suffisante. Cependant, le phosphore que l’oiseau absorbe ne peut pas être utilisé en entier par celui-ci car il se lie en partie à l’acide phytique. Le rapport phosphore calcium doit être d’environ 1:2, c’est-à-dire deux fois plus de calcium que de phosphore. La plupart des suppléments pour oiseaux offrent ce rapport, mais les régimes alimentaires à base de graines faibles en calcium combinés à un gros apport de phosphore ne comblent pas les besoins des oiseaux. Prime de Hagen est le seul supplément pour oiseaux qui contient du calcium comme excipient. C’est pourquoi il assure non seulement aux oiseaux de recevoir suffisamment de ce minéral important mais également que le rapport calcium phosphore du régime alimentaire total est correct.
F - La teneur en Calcium
La teneur en calcium des graines huileuses est si faible que nos Oiseaux, après seulement quelques temps d'un régime alimentaire à base de graines, peuvent souffrir de tétanie ou d’autres problèmes. Donc l’alimentation variée a bases de fruit verdure, pâtées est indispensable pour équilibré le régime Alimentaire ,le cas contraire nos oiseaux auront besoin un jour ou l’autre de calcium administré en urgence par un vétérinaire puisqu’ils deviendront incapables d’utiliser leurs sources osseuses. Malheureusement, les éleveurs complètent à l’excès le régime alimentaire de leurs oiseaux et le surplus de calcium et de vitamine D3, qui lui est relié, peut entraîner des problèmes. Chez les oisillons à croissance rapide, le calcium se dépose sur les tissus fragiles comme les reins. Ces organes finiront par faire défaut, ce qui illustre bien le danger des aliments faits maison sans savoir bien équilibrer. Les aliments formulés dont les teneurs en éléments nutritifs sont vérifiées par des contrôles de qualité rigoureux sont de loin supérieurs. Les mélange de graines variés, les verdure, les fruits et les graines vertes permet aussi a l’oiseau une santé meilleure et sans problème.
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II - Changement de régime Alimentaire :
On ne devrait pas changer le régime alimentaire des oiseaux qui ne sont pas en bonne santé ou qui souffrent de stress. Ne pas essayer de changer l'alimentation d'un oiseau que vous venez d'acquérir. Attendre quelques semaines pour qu'il s'habitue à son nouvel environnement.
Si vous mélangez des graines avec des pâtées par exemple, une bonne quantité de nourriture sera gaspillée, car l'oiseau ne mangera que ce qu'il préfère et jettera le reste sur le sol. Il est préférable d'utiliser plusieurs mangeoires et de donner le nouvel aliment dans un récipient séparé.
Ne mettre à la disposition de l'oiseau que le quart de la quantité de graines qu'il consomme quotidiennement pour que l'auget se vide au cours de la journée. Par exemple, en début de soirée, ne donner qu'une pincée de l’ancienne nourriture. Laisser en tout temps le nouveau mélange à la portée des oiseaux.
Maintenir ce régime pendant deux à quatre jours. Après cette période, la plupart des oiseaux accepteront le nouveau mélange. Une petite perte de poids (approximativement 10 %) est à prévoir. Les muscles de la poitrine doivent cependant rester durs.
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III - L’hygiène dans l’élevage
L’Hygiène c’est : « les moyens individuels ou collectifs, les principes et les pratiques qui visent à préserver ou favoriser la santé » (Larousse) cela correspond à l’ensemble des mesures prises pour empêcher l’apparition de maladies dans l’élevage. Ces mesures visent, entre autres, à limiter au maximum la présence d’agents potentiellement Pathogènes dans le milieu, leur multiplication et leur transmission. Tout d’abord quelques principes de bases :
- Mieux vaut prévenir que guérir.
- Une Quarantaine est indispensable.
Elle a plusieurs intérêts : le plus important est d’empêcher l’entrée de nouveaux agents
Pathogènes dans l’élevage.
Cependant on oublie trop souvent que la période pendant laquelle l’oiseau est en quarantaine lui permet de s’habituer petit à petit à la flore de l’élevage, lui donne le temps de se défendre
Contre elle, tout en se remettant doucement du stress du transport.
Cela permet aussi de traiter préventivement l’oiseau contre les parasites (poux et vers) et de Changer progressivement son alimentation.
On pourra aussi faire tester son oiseau pour certaines maladies (PBFD, Psittacose…) et faire des coproscopies.
La durée de la quarantaine dépend de l’espèce et des durées d’incubations des maladies que l’on ne veut pas voir entrer dans son élevage. Cela peut aller d’un mois à 90 jours dans certains grands élevages.
- La plupart des maladies d’élevage sont le résultat d’erreur de gestion et ne sont pas un
diagnostic en soi.
- Les médicaments ne sont pas des substituts à une gestion saine.
- Il est important de se laver régulièrement les mains.
Il faut se laver les mains avant toute manipulation des oiseaux, des mangeoires, des abreuvoirs. Ce sera particulièrement important pour la manipulation d’oisillons non sevrés.
- Se rappeler que les vêtements et les chaussures peuvent transporter des germes.
Ainsi avant d’aller visiter un élevage, une animalerie ou une exposition, douchez vous, mettez
des vêtements propres, et recommencez au retour avant de vous occuper de vos oiseaux.
Votre meilleur ami pourra être le pire ennemi de vos oiseaux, ils ont quasiment toujours des
Oiseaux et ne pensent pas forcement à prendre une douche et à se changer avant de vous rendre visite.
On peut ainsi agir au niveau de l’abreuvement, de l’alimentation et de l’environnement.
1. L’Abreuvement
Contrairement à ce que l’on pense, l’eau est un des principaux vecteurs d’agents pathogènes en élevage.
A. Qualité de l’eau :
La qualité de l’eau fournie dépend de sa provenance, du stockage, du transport et de la manipulation de cette eau.
Les trois grands types d’eau utilisée en élevage sont l’eau « du robinet », l’eau minérale et l’eau provenant de sources naturelles.
L’eau minérale a l’avantage d’être «sans risque » mais son prix est élevé.
L’eau du robinet est potable pour la consommation humaine (attention cependant aux anciens tuyaux en plomb).
La qualité microbiologique et chimique de cette eau est régulièrement contrôlée.
Utilisée pour l’abreuvement des animaux, l’eau de source naturelle devrait être contrôlée au niveau microbiologique et chimique. L’utilisation sans contrôle régulier de ce type d’eau représente une fausse économie et présente un grand risque.
B. Mode de distribution :
Le mode de distribution le plus classique est l’utilisation d’abreuvoirs. L’eau est changée et les abreuvoirs sont nettoyés et idéalement désinfectés tous les jours.
Il est préférable d’utiliser des abreuvoirs en matériaux non poreux, comme de la céramique ou de l’acier inoxydable.
Les abreuvoirs présentent cependant l’inconvénient d’être très facilement contaminés. L’oiseau peut y faire ses besoins, s’en servir de baignoire, y tremper sa nourriture etc…
Un abreuvoir ne doit donc pas être au sol, ni placé en dessous d’un perchoir, et être assez loin des mangeoires.
L’utilisation de deux jeux d’abreuvoirs permet une désinfection idéale entre deux utilisations. Chaque jour un jeu est utilisé, tandis que l’autre est nettoyé, rincé puis placé dans une solution désinfectante, avant d’être rincé et utilisé le lendemain. Il est aussi possible d’utiliser des points d’eau de type biberon, leur fonctionnement est généralement vite assimilé par nos oiseaux, et l’eau qu’ils contiennent n’est pas contaminée au cours de la journée. Là encore,
il faut changer l’eau tous les jours, nettoyer et désinfecter les biberons.
En volière, il est possible de concevoir un réseau de distribution d’eau « automatique ».
Ce type de distribution est très pratique, l’eau est normalement peu contaminée. Il faut limiter au maximum les zones de stagnation de l’eau. Le système doit cependant être rincé et désinfecté régulièrement.
02. L’Alimentation
Après l’eau, la nourriture est la deuxième source de risque pour la santé de l’élevage. La gestion de l’alimentation est partie intégrante de la médecine préventive en élevage. On la distingue de la nutrition, qui est aussi une question importante.
Les sources de maladies bactériennes ou fongiques les plus communes sont :
- les aliments avariés dans les mangeoires, particulièrement en été.
- les mangeoires mal désinfectées, présentant des craquelures ou des fêlures dans lequel
S’accumule de la nourriture.
- des aliments périssables stockés à de mauvaises températures.
- de la nourriture réutilisée, comme de la pâtée de gavage, qui doit normalement être préparée à chaque repas.
- un réfrigérateur sale, avec une porte et une poignée mal nettoyées.
- un matériel d’élevage à la main mal désinfecté (chaque oiseau en cours d’eam devrait avoir sa propre seringue de nourrissage, nettoyée et désinfectée entre deux repas)
- une mauvaise utilisation des désinfectants, dont l’action est neutralisée dans certaines
Conditions.
A. Approvisionnement:
A l’achat ou à la réception des aliments, il est important d’évaluer l’état des sacs, de l’aliment et de noter la date de production, et de péremption. Il faut ensuite stocker ces aliments : au sec et à l’abri des rongeurs et des insectes pour les graines, granulés et pâtées, au réfrigérateur ou congélateur pour les fruits et légumes.
B. Préparation et Distribution:
Il est important de se laver les mains avec un savon désinfectant (contenant par exemple de la
polyvidone iodée ou de la chlorhexidine). Toutes les surfaces et tous les instruments utilisés doivent être nettoyés et désinfectés après usage.
La nourriture doit être distribuée fraîche tous les jours. Les aliments secs, type granulés et graines, doivent être distribués dans des mangeoires différentes des aliments périssables type fruits, légumes ou graines germées.
La plupart des espèces mangent pendant deux périodes dans la journée : tôt le matin après le lever du soleil et quelques heures avant son coucher.
Les aliments périssables doivent être distribués tôt le matin et être laissé à disposition pendant quelques heures maximum pour éviter la consommation d’aliments rancis par les oiseaux, surtout en été.
La quantité d’aliments distribuée est très importante, il ne faut ni trop ni trop peu. La quantité nécessaire est difficile à déterminer, elle varie de plus en fonction des saisons et de la reproduction. Pour déterminer la quantité nécessaire, il faut prendre quelques jours pour observer la consommation de son oiseau, en inspectant tous les soirs s’il y a des restes et ajuster la quantité en fonction. L’idéal est d’arriver à distribuer une quantité d’aliments qui permette à l’oiseau de maintenir son poids sans qu’il y ait de restes le lendemain. Pour cela, une fois arriver à une première estimation de la quantité nécessaire, pesez votre animal sur plusieurs jours : s’il perds du poids raugmenter la ration (attention de plus aux périodes de
reproduction où il faut compter les petits en plus des parents dans la ration globale).
Comme les abreuvoirs, les mangeoires doivent être nettoyées et désinfectées tous les jours, et de la même façon il est intéressant d’avoir deux jeux de mangeoires.
03. Les Désinfectants
Il existe de nombreuses sortes de désinfectants. Chaque désinfectant se caractérise par un spectre d’activité (bactéries, champignons, virus), et une vitesse d’action à une concentration donnée. Pour qu’ils soient efficaces, il faut qu’ils soient utilisés sur des surfaces propres. En effet, les germes se «cachent » dans la saleté et ne peuvent pas être atteints pas le désinfectant.
Avant toute désinfection, on commence donc par un nettoyage, puis un rinçage, en effet les
détergents peuvent rendre les désinfectants inactifs.
Après nettoyage et rinçage, on applique un désinfectant, qui pour être efficace, doit être appliqué à la bonne concentration, suffisamment longtemps, Puis en rince à nouveau, les désinfectants étant plutôt toxiques.
A. Principes généraux:
- Les agents pathogènes potentiels sont partout. Le sol, les récipients et les oiseaux ne sont pas stériles.
- Il est plus facile d’arrêter la diffusion d’un organisme avant qu’il n’ait déclenché une maladie qu’après coup.
- Plus grande est la densité d’animaux, plus grand est le risque de propagation de maladies.
- Les jeunes non sevrés sont bien plus sensibles que les adultes.
- Une nurseries sale est une bombe à retardement.
- Les systèmes de distribution d’eau et les abreuvoirs sont généralement les zones les plus
Importantes de contact avec des pathogènes potentiels.
- Un programme d’hygiène parfait sur le papier est généralement ruiné par son créateur, les
gens transportent des germes sur leurs chaussures, leurs mains et leurs vêtements.
- Les meilleurs élevages d’oiseaux du monde sont des secrets bien gardés. Vous et moi ne les
Visiterons jamais et de ce fait leurs oiseaux ne seront pas exposés à des pathogènes potentiels.
- L’eau chaude augmente généralement l’efficacité des agents nettoyants, par rapport à l’eau Froide.
- Plus on utilise d’eau pour nettoyer, plus la dilution des organismes est importante et moins on a de résidus «La solution à la pollution c’est la dilution »
B. Classes de désinfectants:
1. Les Flammes
Il s’agit du nettoyant ultime, les lance-flammes tuent tous les organismes connus.
Utilisées sur des grillages, le sol, elles vont tout stériliser. Mais leur utilisation est très
limitée, surtout quand on a des oiseaux autour et des nids en bois. C’est l’ancestral
remède aux épidémies : « Brûlez tout »
2. La Glace
Les températures négatives ont une action sur les agents pathogènes, mais quelques
microbes, notamment certains virus vont survivre. Il s’agit de la méthode de laboratoire
pour conserver les échantillons viraux à long terme. Plus longtemps dure la
congélation, moins les germes survivent.
3. La Vapeur
Appliquée sous pression dans des anfractuosités, elle a une excellente action
stérilisatrice en dénaturant les micro-organismes. Les limitations pratiques sont le coût
de l’équipement et le dérangement des oiseaux en reproduction. La vapeur est plus
efficace après nettoyage sur des équipements en plastique et en métal.
4. Le Savon et les Détergents
Ce large groupe inclus les détergents anioniques (chargés négativement) et les
détergents synthétiques (chargés positivement). Ces composés sont utilisés pour casser
la surface naturelle de tension des graisses et de la saleté, pour permettre à l’eau de
s’infiltrer et d’agir.
Certains de ces détergents sont additionnés de désinfectants. Les nettoyants
ménagers usuels sont un bon exemple.
Ils ne sont pas coûteux et sont efficaces comme premier agent de nettoyage pour
enlever les matières organiques et les débris.
Ils ne doivent pas être mélangés avec des désinfectants, car ils peuvent s’inactiver
entre eux. Il faut faire attention à éviter l’ingestion, et le contact avec les muqueuses.
5. Les composés Chlorés
Le plus connu de ces composés c’est la Javel. Elle est disponible sous forme
liquide ou sous forme de poudre stabilisée.
Ce sont de très puissants oxydants, qui sont très destructeurs pour les agents
pathogènes.
Attention aux vapeurs qui sont toxiques, principalement avec des produits très
concentrés. Mieux vaut réaliser des désinfections dans des locaux bien aérés. Des gants
sont recommandés.
Avantages : faible prix pour une grande efficacité, facilement disponible, la
dilution au 32eme est considérée comme efficace. Très diluée, elle est efficace pour
purifier l’eau de boisson. Elle est efficace contre toutes les bactéries et tous les virus.
Inconvénients : ce produit est très caustique, il est rapidement inactivé par les
débris organiques. Il est moins actif dans une eau calcaire. Le soleil, la chaleur et le
vent lui font perdre son efficacité. Les concentrations varient beaucoup selon le produit
et le producteur. Avec le temps la concentration de javel diminue dans le produit.
6. Les composés Iodés
Les iodophores sont les plus utilisés de cette classe. C’est le choix traditionnels des
chirurgiens et du personnel d’hôpitaux.
Avantages : Ils sont relativement bien tolérés par les tissus organiques et
produisent peu de vapeurs. Ils ont un excellent spectre d’activité contre les bactéries,
les champignons et de nombreux virus. Ils ne sont pas affectés par l’eau calcaire. Ils
sont aussi efficaces avec de l’eau chaude que froide. Ils sont disponibles sous forme de
solutions et de savons. Ils ne perdent pas leur activité avec le temps.
Inconvénients : Ils sont modérément à très coûteux comparés à d’autres types de
désinfectants. Ils peuvent colorer certains matériaux en marron, ils corrodent le métal à
long terme. Ils sont inactivés par la présence de débris organique et par la lumière du
soleil, la chaleur et le vent en un à plusieurs jours dans un contenant ouvert.
L’ingestion est toxique. Ils assèchent la peau. De nouvelles souches de Pseudomonas résistantes ont été découvertes, et les iodophores ne sont pas efficaces contre de
nombreux virus comme le Polyomavirus et la PBFD. Dilué dans l’eau, ils sont moins
efficaces.
7. Les Ammoniums quaternaires
Ce sont des détergents synthétiques. Ils agissent comme désinfectants et comme
détergents. Il y a très peu de différences d’efficacité entre les différents produits de
cette classe.
Avantages : Faible coût, car ils sont toujours efficaces même très dilués. Ils ont une
action détergente et désinfectante. Très peu toxique. Très bon désinfectant contre une
grande variété de bactéries, de nombreux virus et les chlamydia.
Inconvénients : Non actifs sur les spores bactériens, les champignons et les
mycobactéries. Non actifs sur les virus non enveloppés. Inactivé par une grande
quantité de débris organiques. Très faible activité contre les Pseudomonas. Doit être
préparé tous les jours pour être complètement efficace contre de nombreux microorganismes. L’efficacité dépend de la dureté de l’eau. Les surfaces sont difficiles à
rincer après utilisation.
8. Les Alcools
Souvent utilisés comme solvant pour d’autres types de désinfectants, ils ont une
activité très importante contre les agents pathogènes.
Utilisés en spray sur des surfaces inanimées, ils contribuent grandement à la
destruction des agents pathogènes. Cependant ils s’évaporent rapidement et n’ont pas
d’activité résiduelle. L’alcool à 70° a un puissant spectre germicide contre de nombreux
pathogènes incluant les virus enveloppés ou non. Vingt minutes de contact sont
nécessaires.
9. La Chlorhexidine
Ces solutions sont utilisées comme antiseptique cutané et désinfectant de surfaces.
Beaucoup de produits sont disponibles pour le public. On peut les utiliser pour se laver les
mains, pour désinfecter les récipients, le matériel d’eam, et pour nettoyer les cages. Il est
recommandé comme additif dans l’eau dans les incubateurs et les couveuses pour limiter la
croissance fongique, spécialement d’Aspergillus.
Avantages : Efficace contre beaucoup de bactéries/champignons/levures et de
nombreux virus. Très peu toxique. Peu corrosif. De plus en plus préféré aux iodophores.
Inconvénients : Peu efficace contre les bactéries Gram négatif, comme Pseudomonas.
Ne tue pas les virus non enveloppés, les spores de bactéries et les mycobactéries.
L’efficacité est très réduite par les débris organiques. Modérément coûteux.
10. Le Glutaraldéhyde
Ce produit est un très bon choix pour la désinfection, grâce à une combinaison entre un
très grand spectre et une bonne vitesse d’action.
Son action chimique dénature l’ADN et l’ARN, son activité n’est donc pas sélective.
Il s’agit d’un produit peu toxique, qui ne corrode pas les métaux ou les matériaux synthétiques.
Ce produit reste stable et actif jusqu’à plus d’un mois.
Avantages : Totalement efficace contre tous les pathogènes testés, non toxique, actif
dans l’eau froide, chaude ou calcaire. Efficace en stérilisation à froid. Grande vitesse d’action.
Coût raisonnable.
Inconvénients : une mauvaise ventilation pendant l’utilisation peut causer des
irritations oculaires et respiratoires avec certaines marques.
C. Applications pratiques :
1. Nettoyez tous les robinets et rincez les canalisations suspectes (surtout en PVC) avec 4
litre de Javel à 5,25 % pour 4 mètres cubes d’eau.
2. Utilisez de l’eau distillée pour les jeunes non sevrés ou au moins faites couler l’eau au
robinet 1 min avant utilisation. L’eau en bouteille peut être plus propre que certaines
eaux du robinet même pour les oiseaux adultes.
3. Rincez et nettoyez tous les abreuvoirs et toutes les mangeoires avec du savon, puis
laissez les tremper dans une solution de désinfectant en concentration correcte, et
rincez avant de réutiliser. Cela peut nécessiter deux jeux de récipients.
4. Nettoyez et pulvériser les perchoirs et le grillage toutes les semaines avec de la vapeur
et un détergent non toxique pour réduire le contact des oiseaux avec des matières
contaminantes. Il faut faire attention à arrêter ce genre de procédure en période de
reproduction pour ne pas perturber le couple. Rincez tous les résidus.
5. Désinfectez rigoureusement la nurseries et les zones de préparation de la nourriture
après avoir fini. Après les sources d’eau, ce sont les deux plus importantes zones de
contamination.
6. Lavez les sols tous les jours. Les ammoniums quaternaires sont recommandés pour cet
usage.
7. Des pédiluves devraient idéalement être placés à toutes les portes, surtout à l’entrée de
la nurserie et de la pièce de stockage et de préparation des aliments. Des chaussures de
rechange sont une meilleure solution.
8. Insistez sur le lavage des mains pour tout le monde avant le moindre contact avec un
oiseau, surtout dans la nurserie. Les savons contenant des iodophores sont excellents
pour cet usage.
9. Assurez vous du mode d’emploi exact du désinfectant que vous choisissez d’utiliser,
ainsi que des précautions d’emploi. Des désinfectants trop dilués peuvent être aussi
efficace que de l’eau du robinet. Des solutions trop concentrées peuvent être
dangereuses pour vous comme pour vous oiseaux.
- Les Stimulants de l’immunité
Un vrai passionné doit maintenir ses oiseaux en bonne santé, il doit veiller quotidiennement sur leur santé, il doit avoir un sens d’observation pour le maintien de ses protégés toujours en bonne forme et détecter éventuellement au moment opportun chaque anomalie afin d’intervenir le plus tôt que possible si le mécanisme du corps fait défaut ou parait en péril. Mais nos Oiseaux ont aussi un autre protecteur, celui que possède chaque être vivant, ce protecteur est appelé « le système immunitaire » qui est définit comme suit a savoir :
1. Définition de l’immunité.
L’immunité c’est l’ensemble du système mécanique et biologique de l’organisme du corps qui résiste et défend aux infections et bactéries d’envahir le Corps vivant, il a une Action d’éliminer les corps étranger. C'est-à-dire, il peut reconnaître ce qui lui appartient pour l’accepter et de reconnaître ce qui lui étranger et ne lui appartient pas pour l’éliminer et le rejeter.
Exemple : Un Oiseau qui est atteint ou en contact d’un virus de coup de froid ou autres, dès son entrée dans l’organisme de l’oiseau, le virus sera immédiatement détecté, reconnu et rejeté par le système immunitaire de celui-ci, puisqu’il s’agit d’un corps étranger non reconnu. Mais pour éliminer ce Virus, un travail du système s’impose comme suit :
2- Les Organes du système immunitaire.
Le thymus et la bourse de Fabricius sont les sites d’origine de l’immunité cellulaire de nos oiseaux. Le thymus est situé au niveau du cou tandis que la bourse de Fabricius se situe au dessus du cloaque.
Etrangement, ces 2 organes vont régresser à la maturité sexuelle et ils doivent donc transmettre le témoin à d’autres organes avant d’entamer cette régression.
Trois autres organes vont donc prendre le relais : la moelle osseuse, la rate et les tissus lymphoïdes de la tête et du tube digestif. Heureusement, ceux-ci persistent pendant toute la vie de l’oiseau.
Chaque organe et tissu évoqué produit des cellules qui vont circuler en permanence dans l’organisme : à la moindre intrusion, ces cellules se dirigeront vers le foyer d’infection pour le combattre. Ces cellules de protection du système immunitaire sont très nombreuses (elles se comptent par millions chez nos Oiseaux) et diverses : leucocytes, lymphocytes, macrophages,… Pour simplifier, j’emploierai ici le terme général bien connu de globules blancs.
3- Travail du système immunitaire.
Tous nos oiseaux (comme tous les être vivants d’ailleurs) sont soumis quotidiennement à l’influence de divers parasites qui exploitent les ressources de leurs hôtes pour assurer leur propre reproduction. Les attaques de microbes sont légions et, heureusement, le plus souvent, sans danger car le système immunitaire veille !
Comment cela se passe-t-il concrètement ? Je résume car le procédé est complexe :
a) Il y a d’abord reconnaissance de l’agresseur (l’agent pathogène) comme étant étranger.
b) Les globules blancs se trouvent activés et vont soit produire des toxines pour détruire l’agent pathogène, soit des anticorps (moyens de défense efficace contre les bactéries et virus).
c) Certains globules survivront « au combat » pour conserver l’information en mémoire pour les infections ultérieures.
C’est évidemment un point important de l’immunité que cette mémoire : après un premier contact avec un agent pathogène, l’organisme de l’oiseau garde une trace sous forme de cellule mémoire ; ainsi, lors de la prochaine attaque de cet agent infectieux, l’organisme sera prêt rapidement à fabriquer les anticorps efficaces contre ce type d’agression.
Ce principe s’applique à chaque fois que l’oiseau est soumis à un germe microbien : on dit qu’il est immunisé.
Un porteur sain est un oiseau adulte porteur du germe contre lequel il est immunisé. Les autres oiseaux ont une immunité déficiente et développent la maladie tandis que le porteur sain n’est plus gêné par l’intrus.
Dans un élevage, tous les oiseaux ne sont pas égaux face à l’immunité : certains ont une forte immunité, sont résistants et ne transmettent pas les germes à leur descendance. L’amateur attentif a donc tout intérêt à conserver ces sujets-là, quitte à se séparer, à regret de bons oiseaux mais trop peu résistants…
4- Un coup de pouce à l’immunité : le vaccin ?
Combattre le mal par le mal ! Voilà un adage qui correspond bien à la vaccination. En effet, inoculer un vaccin, c’est introduire un corps étranger dans l’organisme (non soi).
Les vaccins peuvent contenir des substances virales (inactivées ou atténuées) ou des substances bactériennes (vivantes ou mortes). Il existe aussi des vaccins qui contiennent des toxines en faibles doses ou inactivées. Vacciner, c’est donc introduire un ennemi… mais un ennemi très faible ; de cette manière, le système immunitaire gagnera facilement le combat mais, et c’est là que c’est intéressant, au terme de cette courte lutte, des globules survivants de l’organisme auront mémorisé les points faibles de l’ennemi… et pourront dorénavant l’éliminer facilement s’il revenait ultérieurement !
Les vaccins sont donc créés pour aider l’organisme à renforcer son immunité contre certaines maladies. Le plus courant dans notre hobby, c’est évidemment le vaccin contre la variole. Nous avons vu plus haut que lorsqu’un agent étranger s’introduit dans un organisme, cela déclenche une réaction du système immunitaire. L’étranger est détruit… sauf que pour cette maladie, les oiseaux n’ont pas les moyens efficaces de lutter : la variole est trop violente et tue ! Le vaccin est donc la solution : on injecte une petite dose de variole atténuée… le système immunitaire parvient alors à combattre cet intrus… et garde en mémoire quelques globules blancs qui pourront ainsi faire face au véritable virus s’il apparaît plus tard ! Simple, non. Sauf que… toute vaccination (comme tout traitement prolongé aux antibiotiques d’ailleurs) entraîne une réaction de l’organisme. Son système immunitaire travaille et donc coûte en énergie !
5- Coût énergétique du système immunitaire
La notion de coût représente un concept important de la théorie de l’évolution des espèces.
Tous les animaux ont une quantité limitée de ressources qu’ils doivent répartir entre les diverses fonctions afin de maximiser leur chance de survie et contribuer à la génération future. Trois fonctions principales sont caractéristiques de l’évolution des espèces : tout être cherche à survivre, croître et se reproduire.
Chaque éleveur de canari doit donc bien être conscient de l’ordre de ces 3 priorités : un oiseau va d’abord chercher à survivre… s’il a suffisamment d’énergie, il grandira et enfin, s’il lui reste un excédent, il se reproduira ! C’est clair : un jeune ne pousse pas au nid parce qu’il utilise toute son énergie pour survivre ; une femelle ne pondra pas si elle possède à peine les ressources pour vivre elle-même.
L’idéal évidemment dans nos élevages est de faire en sorte que nos oiseaux ne « dépensent » que peu d’énergie pour la survie… ainsi, le reste sera utilisé pour croître d’abord (et ainsi, nous obtiendrons de beaux sujets costauds et vigoureux) et puis ensuite pour se reproduire. Plus il restera de l’énergie à l’oiseau pour ce 3e point, plus les nichées seront nombreuses et belles !
Mais survivre, c’est d’abord faire fonctionner les fonctions vitales : manger, boire, évidemment… mais aussi lutter contre les attaques externes ! Or, l’utilisation du système immunitaire a un coût ! Des chercheurs suédois ont récemment prouvé ce qui paraissait logique : l’activation et le maintien du système immunitaire ont un coût énergétique qui entre en compétition avec celui des autres fonctions demandeuses. Ainsi, certains effets négatifs attribués aux infections parasitaires résulteraient moins des problèmes directs dus au parasite lui-même que du coût imposé par l’activation du système immunitaire ! Mieux, des tests effectués en vaccinant des oiseaux sauvages contre la diphtérie, ont prouvé scientifiquement une réduction de l’effort de reproduction associée au développement de la réponse immunitaire. En effet, les oiseaux vaccinés nourrissent moins leurs petits que les oiseaux non vaccinés. Ce coût peut cependant passer inaperçu lorsque l’organisme dispose d’assez de ressources pour compenser (une bonne alimentation en abondance par exemple). Tout ceci prouve bien qu’il est indispensable qu’un organisme qui maintient et utilise son système immunitaire soit capable de minimiser le prix de son accès aux ressources sous peine de voir sa reproduction diminuée.
6- Les éléments qui influent sur le système immunitaire
On l’aura compris, un bon amateur devra faire en sorte que l’ensemble de ses oiseaux aient un système immunitaire performant… Mais comment faire ? Deux pistes : d’abord la stimulation (ce qui est positif pour le système) ; ensuite éviter les agents agressifs.
La meilleure manière de stimuler l’immunité, c’est via l’alimentation : elle doit évidemment être riche en acides aminés essentiels, en vitamines et oligoéléments. D’autres stimulants sont les bienvenus : les probiotiques (devenus courants désormais dans nos élevages de canaris), les alkyl glycérols (l’huile de foie de morue est l’exemple le plus connu) ou les bétaglucanes (que l’on trouve dans les levures notamment).
Voyons maintenant les agents agressifs qu’il faut éviter à tout prix :
a) Les mycotoxines alimentaires : elles sont produites par de minuscules champignons qui se développent dans des locaux mal aérés, trop chauffés et avec un taux d’humidité élevé.
b) Certains virus dits immunodépresseurs qui entraînent une baisse des fonctions immunitaires.
c) Les antibiotiques : des traitements prolongés entraînent en plus du risque de résistance des microbes, une baisse du nombre de défenseurs appartenant au système immunitaire.
d) Le stress : c’est surtout ici que l’on peut agir ! Soyons attentifs à toute forme d’attaque extérieure qui apporte du stress à nos oiseaux ! C’est très varié : tout changement brusque d’abord (changement de local, déplacement de cage, expositions, changement de nourriture, changement brusque dans les heures d’éclairage, …). Mais le stress est courant chez nos oiseaux lorsqu’ils sont trop nombreux dans un même local ou dans une même cage (ça c’est vraiment un reproche pour la plupart de nos élevages : on veut toujours en détenir trop par rapport au volume d’air de nos pièces !). Le stress peut aussi augmenter lorsque la température est trop froide ou trop chaude, à cause de l’humidité ambiante, à cause d’une lumière trop vive, à cause de bruits extérieurs,…
Les exemples sont nombreux mais pensons-y régulièrement ; il en va de la qualité du système immunitaire de nos protégés… et donc de la qualité de notre élevage.
Conclusion :
La meilleure façon de renforcer pour stimuler l’immunité Naturellement, c’est donner une Alimentation riche et variée a base d’Acides aminés essentiels, Vitamine et Olégoéléments.
Exemple : Pour la croissance et reproduction et éviter le rachitisme, donner des Aliments Riche en Vitamine « A » tels que les œufs, les fruits,les carottes et l’huile de foie de morue. Pour renforcer la formation osseuse et éviter le rachitisme, donner des aliments riches en vitamine D3, l’huile de foie de Morue et autres. Pour la reproduction et la Stérilité, donner des aliments riches en vitamine « E » tels que les graines germées. Pour les Lésions hémorragiques (Antihémorragique) donner des aliments riches en Vitamine « K » tels que la Levure de bière et ainsi de suite ..en tout état de cause, l’Huile de Nigelle (Cumin noir et le Chlorure de magnésium forment un excellent Stimulant de l’immunité.
Source des textes: Didier Duvivier.
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Amicalement Omar
Un excès en matières grasses n’est pas une carence, mais il représente le problème nutritionnel le plus sérieux qui est du à un régime alimentaire à base de graines trop grasses et sèches. En faite les graines beaucoup préférées par nos Oiseaux tels que la graine de Niger, la graine de Lin et la graine de Tournesol sont très riches en matières grasses. Donc, une consommation non équilibrée et non coupée avec d’autres graines qui ne contiennent pas de matières grasse, tels que le millet, l’Alpiste et les graines de chardons sauvage, peux entraîner l’oiseau a une maladie due a un problème nutritionnel, ce qui est déterminée par des fientes petites et anormales et une absorption réduite d’eau car l’eau régularise le métabolisme des matières grasses. C'est-à-dire, l’Oiseau sain qui est nourris d’un aliment bien équilibré et pauvre en matière grasse, produit plus de fientes et boit beaucoup d’eau contrairement a celui qui représente un problème nutritionnel.
Donc, nos mélanges de graines ne doivent pas dépasser le 1/5 du taux en matières grasses, c’est adire savoir bien équilibrer nos mélanges de graines et de ne pas trop abuser pour les graines huileuses qui contiennent un taux trop élevé en matières grasses.
L’apport calorique d’un aliment est un facteur important car c’est celui-ci qui détermine la quantité d’aliments que l’oiseau absorbe. La teneur en calories d’un aliment détermine aussi la quantité de vitamines, de minéraux et de protéines que consomme l’oiseau quotidiennement. Pour maintenir son poids, l’oiseau nourri de graines ordinaires doit absorber plus de nourriture, en fait presque le double, que celui nourri de graines riches et variées a haute teneur énergétique. La valeur énergétique des matières grasses par gramme est plus de deux fois plus élevée que celle des protéines et des glucides. Les coûts reliés à l’alimentation d’un oiseau se calculent selon les kilocalories d’énergie digestible et non selon les kilogrammes. Contrairement aux graines ordinaires bon marché, Le mélange de graines varié et la verdure est un aliment extrudé dont la haute digestibilité et la valeur énergétique sont équilibrées.
A - Les protéines
La qualité des protéines, c’est-à-dire l’équilibre entre les acides aminés, est aussi importante que la teneur en protéines de l’aliment. Le mélange qui contient plus de différentes graines représente la nourriture formulée la plus variée pour l’oiseau. En plus de sa palatabilité évidente, le mélange varié contient des protéines de haute qualité. Les différents aminogrammes des acides aminés provenant de ces sources protéiques s’unissent pour produire une protéine de haute valeur biologique. Une teneur trop élevée en protéines peut être inquiétante car elle peut stresser les organes qui excrètent de l’azote (l’azote étant un sous-produit du métabolisme des protéines). Sachant que la quantité totale de protéines consommées dépend de la densité énergétique de l’aliment, il suffit de diviser les protéines par les calories pour comparer en connaissance de cause les divers aliments offerts.
B - les teneurs des éléments et leurs effets
Comme nous l’avons déjà mentionné, les oiseaux nourris de graines huileuses mangent moins étant donné la haute teneur en calories de leur aliment et par conséquent ils absorbent moins d’acides aminés. Ils ont donc à leur disposition une quantité réduite d’acides aminés pour la croissance de leurs plumes, pour le développement de leurs muscles, etc. Ainsi, bien que les graines huileuses soient plus riches en protéines, les oiseaux n’en absorbent pas suffisamment, ce qui explique la mauvaise croissance des plumes chez ces oiseaux. Quant aux oiseaux nourris de graines simples non variés, il est possible qu’ils absorbent trop de protéines étant donné qu’ils doivent ingérer une plus grande quantité de ces aliments pour répondre à leurs besoins énergétiques. Cette méthode est pour exprimer les teneurs en éléments nutritifs basées sur les valeurs énergétiques des aliments. Encore une fois, le rapport protéines calories d’un mélange de graines varié est équilibré et les quantités sont appropriées.
C - Le fibres
La teneur en fibres des mélanges de graines est en réalité beaucoup plus faible que ce qu’indique l’analyse reproduite sur l’emballage. Comme les oiseaux écalent les graines qu’ils consomment, ils ne mangent pas l’écale riche en fibres. Pourtant la teneur en fibres de celle-ci est calculée dans l’analyse garantie. De plus, la sélection faite par l’oiseau en faveur des graines à haute teneur en calories au détriment des autres graines (qui équilibreraient l’absorption de matières grasses) entraîne des problèmes d’obésité et de malnutrition. Chaque mélange de graines formulé contient des quantités équilibrées de fibres et d’autres éléments nutritifs, et l’oiseau ne peut ainsi ne choisir que les ingrédients riches en matières grasses. De plus, l’éparpillement des écales riches en fibres que l’oiseau jette hors de sa cage est un aspect désagréable du maintien en captivité d’un oiseau. Ce problème est inexistant quand on utilise un aliment formulé. Enfin, les aliments pour amuser un oiseau sont souvent gaspillés et malsains. Les jouets en bois, en cuir brut et en corde sont de loin préférables pour la santé de l’oiseau à long terme.
D - Le résultats chez les Oiseaux Nourris que de graines simples:
Les problèmes les plus fréquemment observés chez les oiseaux nourris que de graines sont : une mauvaise calcification des oeufs, une rétention des oeufs, une fragilité osseuse et des problèmes de thyroïde et de contraction musculaire. Tous ces problèmes sont reliés à la déficience de plusieurs minéraux dans les graines. Un supplément alimentaire qui contient un peu de tous les minéraux essentiels pour compléter les régimes alimentaires à base de graines ne tient aucun compte du fait que certains minéraux peuvent être en quantité suffisante dans les graines. Un surplus de fer peut entraîner des troubles de foie chez certains types de toucans, de mainates ou autres becs-fins. Une analyse plus approfondie des déficiences en tous les minéraux est nécessaire pour préparer un supplément approprié, tel que Prime.
E - La teneur en phosphore
Il semblerait que la teneur en phosphore des graines ordinaires et des graines huileuses est suffisante. Cependant, le phosphore que l’oiseau absorbe ne peut pas être utilisé en entier par celui-ci car il se lie en partie à l’acide phytique. Le rapport phosphore calcium doit être d’environ 1:2, c’est-à-dire deux fois plus de calcium que de phosphore. La plupart des suppléments pour oiseaux offrent ce rapport, mais les régimes alimentaires à base de graines faibles en calcium combinés à un gros apport de phosphore ne comblent pas les besoins des oiseaux. Prime de Hagen est le seul supplément pour oiseaux qui contient du calcium comme excipient. C’est pourquoi il assure non seulement aux oiseaux de recevoir suffisamment de ce minéral important mais également que le rapport calcium phosphore du régime alimentaire total est correct.
F - La teneur en Calcium
La teneur en calcium des graines huileuses est si faible que nos Oiseaux, après seulement quelques temps d'un régime alimentaire à base de graines, peuvent souffrir de tétanie ou d’autres problèmes. Donc l’alimentation variée a bases de fruit verdure, pâtées est indispensable pour équilibré le régime Alimentaire ,le cas contraire nos oiseaux auront besoin un jour ou l’autre de calcium administré en urgence par un vétérinaire puisqu’ils deviendront incapables d’utiliser leurs sources osseuses. Malheureusement, les éleveurs complètent à l’excès le régime alimentaire de leurs oiseaux et le surplus de calcium et de vitamine D3, qui lui est relié, peut entraîner des problèmes. Chez les oisillons à croissance rapide, le calcium se dépose sur les tissus fragiles comme les reins. Ces organes finiront par faire défaut, ce qui illustre bien le danger des aliments faits maison sans savoir bien équilibrer. Les aliments formulés dont les teneurs en éléments nutritifs sont vérifiées par des contrôles de qualité rigoureux sont de loin supérieurs. Les mélange de graines variés, les verdure, les fruits et les graines vertes permet aussi a l’oiseau une santé meilleure et sans problème.
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II - Changement de régime Alimentaire :
On ne devrait pas changer le régime alimentaire des oiseaux qui ne sont pas en bonne santé ou qui souffrent de stress. Ne pas essayer de changer l'alimentation d'un oiseau que vous venez d'acquérir. Attendre quelques semaines pour qu'il s'habitue à son nouvel environnement.
Si vous mélangez des graines avec des pâtées par exemple, une bonne quantité de nourriture sera gaspillée, car l'oiseau ne mangera que ce qu'il préfère et jettera le reste sur le sol. Il est préférable d'utiliser plusieurs mangeoires et de donner le nouvel aliment dans un récipient séparé.
Ne mettre à la disposition de l'oiseau que le quart de la quantité de graines qu'il consomme quotidiennement pour que l'auget se vide au cours de la journée. Par exemple, en début de soirée, ne donner qu'une pincée de l’ancienne nourriture. Laisser en tout temps le nouveau mélange à la portée des oiseaux.
Maintenir ce régime pendant deux à quatre jours. Après cette période, la plupart des oiseaux accepteront le nouveau mélange. Une petite perte de poids (approximativement 10 %) est à prévoir. Les muscles de la poitrine doivent cependant rester durs.
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III - L’hygiène dans l’élevage
L’Hygiène c’est : « les moyens individuels ou collectifs, les principes et les pratiques qui visent à préserver ou favoriser la santé » (Larousse) cela correspond à l’ensemble des mesures prises pour empêcher l’apparition de maladies dans l’élevage. Ces mesures visent, entre autres, à limiter au maximum la présence d’agents potentiellement Pathogènes dans le milieu, leur multiplication et leur transmission. Tout d’abord quelques principes de bases :
- Mieux vaut prévenir que guérir.
- Une Quarantaine est indispensable.
Elle a plusieurs intérêts : le plus important est d’empêcher l’entrée de nouveaux agents
Pathogènes dans l’élevage.
Cependant on oublie trop souvent que la période pendant laquelle l’oiseau est en quarantaine lui permet de s’habituer petit à petit à la flore de l’élevage, lui donne le temps de se défendre
Contre elle, tout en se remettant doucement du stress du transport.
Cela permet aussi de traiter préventivement l’oiseau contre les parasites (poux et vers) et de Changer progressivement son alimentation.
On pourra aussi faire tester son oiseau pour certaines maladies (PBFD, Psittacose…) et faire des coproscopies.
La durée de la quarantaine dépend de l’espèce et des durées d’incubations des maladies que l’on ne veut pas voir entrer dans son élevage. Cela peut aller d’un mois à 90 jours dans certains grands élevages.
- La plupart des maladies d’élevage sont le résultat d’erreur de gestion et ne sont pas un
diagnostic en soi.
- Les médicaments ne sont pas des substituts à une gestion saine.
- Il est important de se laver régulièrement les mains.
Il faut se laver les mains avant toute manipulation des oiseaux, des mangeoires, des abreuvoirs. Ce sera particulièrement important pour la manipulation d’oisillons non sevrés.
- Se rappeler que les vêtements et les chaussures peuvent transporter des germes.
Ainsi avant d’aller visiter un élevage, une animalerie ou une exposition, douchez vous, mettez
des vêtements propres, et recommencez au retour avant de vous occuper de vos oiseaux.
Votre meilleur ami pourra être le pire ennemi de vos oiseaux, ils ont quasiment toujours des
Oiseaux et ne pensent pas forcement à prendre une douche et à se changer avant de vous rendre visite.
On peut ainsi agir au niveau de l’abreuvement, de l’alimentation et de l’environnement.
1. L’Abreuvement
Contrairement à ce que l’on pense, l’eau est un des principaux vecteurs d’agents pathogènes en élevage.
A. Qualité de l’eau :
La qualité de l’eau fournie dépend de sa provenance, du stockage, du transport et de la manipulation de cette eau.
Les trois grands types d’eau utilisée en élevage sont l’eau « du robinet », l’eau minérale et l’eau provenant de sources naturelles.
L’eau minérale a l’avantage d’être «sans risque » mais son prix est élevé.
L’eau du robinet est potable pour la consommation humaine (attention cependant aux anciens tuyaux en plomb).
La qualité microbiologique et chimique de cette eau est régulièrement contrôlée.
Utilisée pour l’abreuvement des animaux, l’eau de source naturelle devrait être contrôlée au niveau microbiologique et chimique. L’utilisation sans contrôle régulier de ce type d’eau représente une fausse économie et présente un grand risque.
B. Mode de distribution :
Le mode de distribution le plus classique est l’utilisation d’abreuvoirs. L’eau est changée et les abreuvoirs sont nettoyés et idéalement désinfectés tous les jours.
Il est préférable d’utiliser des abreuvoirs en matériaux non poreux, comme de la céramique ou de l’acier inoxydable.
Les abreuvoirs présentent cependant l’inconvénient d’être très facilement contaminés. L’oiseau peut y faire ses besoins, s’en servir de baignoire, y tremper sa nourriture etc…
Un abreuvoir ne doit donc pas être au sol, ni placé en dessous d’un perchoir, et être assez loin des mangeoires.
L’utilisation de deux jeux d’abreuvoirs permet une désinfection idéale entre deux utilisations. Chaque jour un jeu est utilisé, tandis que l’autre est nettoyé, rincé puis placé dans une solution désinfectante, avant d’être rincé et utilisé le lendemain. Il est aussi possible d’utiliser des points d’eau de type biberon, leur fonctionnement est généralement vite assimilé par nos oiseaux, et l’eau qu’ils contiennent n’est pas contaminée au cours de la journée. Là encore,
il faut changer l’eau tous les jours, nettoyer et désinfecter les biberons.
En volière, il est possible de concevoir un réseau de distribution d’eau « automatique ».
Ce type de distribution est très pratique, l’eau est normalement peu contaminée. Il faut limiter au maximum les zones de stagnation de l’eau. Le système doit cependant être rincé et désinfecté régulièrement.
02. L’Alimentation
Après l’eau, la nourriture est la deuxième source de risque pour la santé de l’élevage. La gestion de l’alimentation est partie intégrante de la médecine préventive en élevage. On la distingue de la nutrition, qui est aussi une question importante.
Les sources de maladies bactériennes ou fongiques les plus communes sont :
- les aliments avariés dans les mangeoires, particulièrement en été.
- les mangeoires mal désinfectées, présentant des craquelures ou des fêlures dans lequel
S’accumule de la nourriture.
- des aliments périssables stockés à de mauvaises températures.
- de la nourriture réutilisée, comme de la pâtée de gavage, qui doit normalement être préparée à chaque repas.
- un réfrigérateur sale, avec une porte et une poignée mal nettoyées.
- un matériel d’élevage à la main mal désinfecté (chaque oiseau en cours d’eam devrait avoir sa propre seringue de nourrissage, nettoyée et désinfectée entre deux repas)
- une mauvaise utilisation des désinfectants, dont l’action est neutralisée dans certaines
Conditions.
A. Approvisionnement:
A l’achat ou à la réception des aliments, il est important d’évaluer l’état des sacs, de l’aliment et de noter la date de production, et de péremption. Il faut ensuite stocker ces aliments : au sec et à l’abri des rongeurs et des insectes pour les graines, granulés et pâtées, au réfrigérateur ou congélateur pour les fruits et légumes.
B. Préparation et Distribution:
Il est important de se laver les mains avec un savon désinfectant (contenant par exemple de la
polyvidone iodée ou de la chlorhexidine). Toutes les surfaces et tous les instruments utilisés doivent être nettoyés et désinfectés après usage.
La nourriture doit être distribuée fraîche tous les jours. Les aliments secs, type granulés et graines, doivent être distribués dans des mangeoires différentes des aliments périssables type fruits, légumes ou graines germées.
La plupart des espèces mangent pendant deux périodes dans la journée : tôt le matin après le lever du soleil et quelques heures avant son coucher.
Les aliments périssables doivent être distribués tôt le matin et être laissé à disposition pendant quelques heures maximum pour éviter la consommation d’aliments rancis par les oiseaux, surtout en été.
La quantité d’aliments distribuée est très importante, il ne faut ni trop ni trop peu. La quantité nécessaire est difficile à déterminer, elle varie de plus en fonction des saisons et de la reproduction. Pour déterminer la quantité nécessaire, il faut prendre quelques jours pour observer la consommation de son oiseau, en inspectant tous les soirs s’il y a des restes et ajuster la quantité en fonction. L’idéal est d’arriver à distribuer une quantité d’aliments qui permette à l’oiseau de maintenir son poids sans qu’il y ait de restes le lendemain. Pour cela, une fois arriver à une première estimation de la quantité nécessaire, pesez votre animal sur plusieurs jours : s’il perds du poids raugmenter la ration (attention de plus aux périodes de
reproduction où il faut compter les petits en plus des parents dans la ration globale).
Comme les abreuvoirs, les mangeoires doivent être nettoyées et désinfectées tous les jours, et de la même façon il est intéressant d’avoir deux jeux de mangeoires.
03. Les Désinfectants
Il existe de nombreuses sortes de désinfectants. Chaque désinfectant se caractérise par un spectre d’activité (bactéries, champignons, virus), et une vitesse d’action à une concentration donnée. Pour qu’ils soient efficaces, il faut qu’ils soient utilisés sur des surfaces propres. En effet, les germes se «cachent » dans la saleté et ne peuvent pas être atteints pas le désinfectant.
Avant toute désinfection, on commence donc par un nettoyage, puis un rinçage, en effet les
détergents peuvent rendre les désinfectants inactifs.
Après nettoyage et rinçage, on applique un désinfectant, qui pour être efficace, doit être appliqué à la bonne concentration, suffisamment longtemps, Puis en rince à nouveau, les désinfectants étant plutôt toxiques.
A. Principes généraux:
- Les agents pathogènes potentiels sont partout. Le sol, les récipients et les oiseaux ne sont pas stériles.
- Il est plus facile d’arrêter la diffusion d’un organisme avant qu’il n’ait déclenché une maladie qu’après coup.
- Plus grande est la densité d’animaux, plus grand est le risque de propagation de maladies.
- Les jeunes non sevrés sont bien plus sensibles que les adultes.
- Une nurseries sale est une bombe à retardement.
- Les systèmes de distribution d’eau et les abreuvoirs sont généralement les zones les plus
Importantes de contact avec des pathogènes potentiels.
- Un programme d’hygiène parfait sur le papier est généralement ruiné par son créateur, les
gens transportent des germes sur leurs chaussures, leurs mains et leurs vêtements.
- Les meilleurs élevages d’oiseaux du monde sont des secrets bien gardés. Vous et moi ne les
Visiterons jamais et de ce fait leurs oiseaux ne seront pas exposés à des pathogènes potentiels.
- L’eau chaude augmente généralement l’efficacité des agents nettoyants, par rapport à l’eau Froide.
- Plus on utilise d’eau pour nettoyer, plus la dilution des organismes est importante et moins on a de résidus «La solution à la pollution c’est la dilution »
B. Classes de désinfectants:
1. Les Flammes
Il s’agit du nettoyant ultime, les lance-flammes tuent tous les organismes connus.
Utilisées sur des grillages, le sol, elles vont tout stériliser. Mais leur utilisation est très
limitée, surtout quand on a des oiseaux autour et des nids en bois. C’est l’ancestral
remède aux épidémies : « Brûlez tout »
2. La Glace
Les températures négatives ont une action sur les agents pathogènes, mais quelques
microbes, notamment certains virus vont survivre. Il s’agit de la méthode de laboratoire
pour conserver les échantillons viraux à long terme. Plus longtemps dure la
congélation, moins les germes survivent.
3. La Vapeur
Appliquée sous pression dans des anfractuosités, elle a une excellente action
stérilisatrice en dénaturant les micro-organismes. Les limitations pratiques sont le coût
de l’équipement et le dérangement des oiseaux en reproduction. La vapeur est plus
efficace après nettoyage sur des équipements en plastique et en métal.
4. Le Savon et les Détergents
Ce large groupe inclus les détergents anioniques (chargés négativement) et les
détergents synthétiques (chargés positivement). Ces composés sont utilisés pour casser
la surface naturelle de tension des graisses et de la saleté, pour permettre à l’eau de
s’infiltrer et d’agir.
Certains de ces détergents sont additionnés de désinfectants. Les nettoyants
ménagers usuels sont un bon exemple.
Ils ne sont pas coûteux et sont efficaces comme premier agent de nettoyage pour
enlever les matières organiques et les débris.
Ils ne doivent pas être mélangés avec des désinfectants, car ils peuvent s’inactiver
entre eux. Il faut faire attention à éviter l’ingestion, et le contact avec les muqueuses.
5. Les composés Chlorés
Le plus connu de ces composés c’est la Javel. Elle est disponible sous forme
liquide ou sous forme de poudre stabilisée.
Ce sont de très puissants oxydants, qui sont très destructeurs pour les agents
pathogènes.
Attention aux vapeurs qui sont toxiques, principalement avec des produits très
concentrés. Mieux vaut réaliser des désinfections dans des locaux bien aérés. Des gants
sont recommandés.
Avantages : faible prix pour une grande efficacité, facilement disponible, la
dilution au 32eme est considérée comme efficace. Très diluée, elle est efficace pour
purifier l’eau de boisson. Elle est efficace contre toutes les bactéries et tous les virus.
Inconvénients : ce produit est très caustique, il est rapidement inactivé par les
débris organiques. Il est moins actif dans une eau calcaire. Le soleil, la chaleur et le
vent lui font perdre son efficacité. Les concentrations varient beaucoup selon le produit
et le producteur. Avec le temps la concentration de javel diminue dans le produit.
6. Les composés Iodés
Les iodophores sont les plus utilisés de cette classe. C’est le choix traditionnels des
chirurgiens et du personnel d’hôpitaux.
Avantages : Ils sont relativement bien tolérés par les tissus organiques et
produisent peu de vapeurs. Ils ont un excellent spectre d’activité contre les bactéries,
les champignons et de nombreux virus. Ils ne sont pas affectés par l’eau calcaire. Ils
sont aussi efficaces avec de l’eau chaude que froide. Ils sont disponibles sous forme de
solutions et de savons. Ils ne perdent pas leur activité avec le temps.
Inconvénients : Ils sont modérément à très coûteux comparés à d’autres types de
désinfectants. Ils peuvent colorer certains matériaux en marron, ils corrodent le métal à
long terme. Ils sont inactivés par la présence de débris organique et par la lumière du
soleil, la chaleur et le vent en un à plusieurs jours dans un contenant ouvert.
L’ingestion est toxique. Ils assèchent la peau. De nouvelles souches de Pseudomonas résistantes ont été découvertes, et les iodophores ne sont pas efficaces contre de
nombreux virus comme le Polyomavirus et la PBFD. Dilué dans l’eau, ils sont moins
efficaces.
7. Les Ammoniums quaternaires
Ce sont des détergents synthétiques. Ils agissent comme désinfectants et comme
détergents. Il y a très peu de différences d’efficacité entre les différents produits de
cette classe.
Avantages : Faible coût, car ils sont toujours efficaces même très dilués. Ils ont une
action détergente et désinfectante. Très peu toxique. Très bon désinfectant contre une
grande variété de bactéries, de nombreux virus et les chlamydia.
Inconvénients : Non actifs sur les spores bactériens, les champignons et les
mycobactéries. Non actifs sur les virus non enveloppés. Inactivé par une grande
quantité de débris organiques. Très faible activité contre les Pseudomonas. Doit être
préparé tous les jours pour être complètement efficace contre de nombreux microorganismes. L’efficacité dépend de la dureté de l’eau. Les surfaces sont difficiles à
rincer après utilisation.
8. Les Alcools
Souvent utilisés comme solvant pour d’autres types de désinfectants, ils ont une
activité très importante contre les agents pathogènes.
Utilisés en spray sur des surfaces inanimées, ils contribuent grandement à la
destruction des agents pathogènes. Cependant ils s’évaporent rapidement et n’ont pas
d’activité résiduelle. L’alcool à 70° a un puissant spectre germicide contre de nombreux
pathogènes incluant les virus enveloppés ou non. Vingt minutes de contact sont
nécessaires.
9. La Chlorhexidine
Ces solutions sont utilisées comme antiseptique cutané et désinfectant de surfaces.
Beaucoup de produits sont disponibles pour le public. On peut les utiliser pour se laver les
mains, pour désinfecter les récipients, le matériel d’eam, et pour nettoyer les cages. Il est
recommandé comme additif dans l’eau dans les incubateurs et les couveuses pour limiter la
croissance fongique, spécialement d’Aspergillus.
Avantages : Efficace contre beaucoup de bactéries/champignons/levures et de
nombreux virus. Très peu toxique. Peu corrosif. De plus en plus préféré aux iodophores.
Inconvénients : Peu efficace contre les bactéries Gram négatif, comme Pseudomonas.
Ne tue pas les virus non enveloppés, les spores de bactéries et les mycobactéries.
L’efficacité est très réduite par les débris organiques. Modérément coûteux.
10. Le Glutaraldéhyde
Ce produit est un très bon choix pour la désinfection, grâce à une combinaison entre un
très grand spectre et une bonne vitesse d’action.
Son action chimique dénature l’ADN et l’ARN, son activité n’est donc pas sélective.
Il s’agit d’un produit peu toxique, qui ne corrode pas les métaux ou les matériaux synthétiques.
Ce produit reste stable et actif jusqu’à plus d’un mois.
Avantages : Totalement efficace contre tous les pathogènes testés, non toxique, actif
dans l’eau froide, chaude ou calcaire. Efficace en stérilisation à froid. Grande vitesse d’action.
Coût raisonnable.
Inconvénients : une mauvaise ventilation pendant l’utilisation peut causer des
irritations oculaires et respiratoires avec certaines marques.
C. Applications pratiques :
1. Nettoyez tous les robinets et rincez les canalisations suspectes (surtout en PVC) avec 4
litre de Javel à 5,25 % pour 4 mètres cubes d’eau.
2. Utilisez de l’eau distillée pour les jeunes non sevrés ou au moins faites couler l’eau au
robinet 1 min avant utilisation. L’eau en bouteille peut être plus propre que certaines
eaux du robinet même pour les oiseaux adultes.
3. Rincez et nettoyez tous les abreuvoirs et toutes les mangeoires avec du savon, puis
laissez les tremper dans une solution de désinfectant en concentration correcte, et
rincez avant de réutiliser. Cela peut nécessiter deux jeux de récipients.
4. Nettoyez et pulvériser les perchoirs et le grillage toutes les semaines avec de la vapeur
et un détergent non toxique pour réduire le contact des oiseaux avec des matières
contaminantes. Il faut faire attention à arrêter ce genre de procédure en période de
reproduction pour ne pas perturber le couple. Rincez tous les résidus.
5. Désinfectez rigoureusement la nurseries et les zones de préparation de la nourriture
après avoir fini. Après les sources d’eau, ce sont les deux plus importantes zones de
contamination.
6. Lavez les sols tous les jours. Les ammoniums quaternaires sont recommandés pour cet
usage.
7. Des pédiluves devraient idéalement être placés à toutes les portes, surtout à l’entrée de
la nurserie et de la pièce de stockage et de préparation des aliments. Des chaussures de
rechange sont une meilleure solution.
8. Insistez sur le lavage des mains pour tout le monde avant le moindre contact avec un
oiseau, surtout dans la nurserie. Les savons contenant des iodophores sont excellents
pour cet usage.
9. Assurez vous du mode d’emploi exact du désinfectant que vous choisissez d’utiliser,
ainsi que des précautions d’emploi. Des désinfectants trop dilués peuvent être aussi
efficace que de l’eau du robinet. Des solutions trop concentrées peuvent être
dangereuses pour vous comme pour vous oiseaux.
- Les Stimulants de l’immunité
Un vrai passionné doit maintenir ses oiseaux en bonne santé, il doit veiller quotidiennement sur leur santé, il doit avoir un sens d’observation pour le maintien de ses protégés toujours en bonne forme et détecter éventuellement au moment opportun chaque anomalie afin d’intervenir le plus tôt que possible si le mécanisme du corps fait défaut ou parait en péril. Mais nos Oiseaux ont aussi un autre protecteur, celui que possède chaque être vivant, ce protecteur est appelé « le système immunitaire » qui est définit comme suit a savoir :
1. Définition de l’immunité.
L’immunité c’est l’ensemble du système mécanique et biologique de l’organisme du corps qui résiste et défend aux infections et bactéries d’envahir le Corps vivant, il a une Action d’éliminer les corps étranger. C'est-à-dire, il peut reconnaître ce qui lui appartient pour l’accepter et de reconnaître ce qui lui étranger et ne lui appartient pas pour l’éliminer et le rejeter.
Exemple : Un Oiseau qui est atteint ou en contact d’un virus de coup de froid ou autres, dès son entrée dans l’organisme de l’oiseau, le virus sera immédiatement détecté, reconnu et rejeté par le système immunitaire de celui-ci, puisqu’il s’agit d’un corps étranger non reconnu. Mais pour éliminer ce Virus, un travail du système s’impose comme suit :
2- Les Organes du système immunitaire.
Le thymus et la bourse de Fabricius sont les sites d’origine de l’immunité cellulaire de nos oiseaux. Le thymus est situé au niveau du cou tandis que la bourse de Fabricius se situe au dessus du cloaque.
Etrangement, ces 2 organes vont régresser à la maturité sexuelle et ils doivent donc transmettre le témoin à d’autres organes avant d’entamer cette régression.
Trois autres organes vont donc prendre le relais : la moelle osseuse, la rate et les tissus lymphoïdes de la tête et du tube digestif. Heureusement, ceux-ci persistent pendant toute la vie de l’oiseau.
Chaque organe et tissu évoqué produit des cellules qui vont circuler en permanence dans l’organisme : à la moindre intrusion, ces cellules se dirigeront vers le foyer d’infection pour le combattre. Ces cellules de protection du système immunitaire sont très nombreuses (elles se comptent par millions chez nos Oiseaux) et diverses : leucocytes, lymphocytes, macrophages,… Pour simplifier, j’emploierai ici le terme général bien connu de globules blancs.
3- Travail du système immunitaire.
Tous nos oiseaux (comme tous les être vivants d’ailleurs) sont soumis quotidiennement à l’influence de divers parasites qui exploitent les ressources de leurs hôtes pour assurer leur propre reproduction. Les attaques de microbes sont légions et, heureusement, le plus souvent, sans danger car le système immunitaire veille !
Comment cela se passe-t-il concrètement ? Je résume car le procédé est complexe :
a) Il y a d’abord reconnaissance de l’agresseur (l’agent pathogène) comme étant étranger.
b) Les globules blancs se trouvent activés et vont soit produire des toxines pour détruire l’agent pathogène, soit des anticorps (moyens de défense efficace contre les bactéries et virus).
c) Certains globules survivront « au combat » pour conserver l’information en mémoire pour les infections ultérieures.
C’est évidemment un point important de l’immunité que cette mémoire : après un premier contact avec un agent pathogène, l’organisme de l’oiseau garde une trace sous forme de cellule mémoire ; ainsi, lors de la prochaine attaque de cet agent infectieux, l’organisme sera prêt rapidement à fabriquer les anticorps efficaces contre ce type d’agression.
Ce principe s’applique à chaque fois que l’oiseau est soumis à un germe microbien : on dit qu’il est immunisé.
Un porteur sain est un oiseau adulte porteur du germe contre lequel il est immunisé. Les autres oiseaux ont une immunité déficiente et développent la maladie tandis que le porteur sain n’est plus gêné par l’intrus.
Dans un élevage, tous les oiseaux ne sont pas égaux face à l’immunité : certains ont une forte immunité, sont résistants et ne transmettent pas les germes à leur descendance. L’amateur attentif a donc tout intérêt à conserver ces sujets-là, quitte à se séparer, à regret de bons oiseaux mais trop peu résistants…
4- Un coup de pouce à l’immunité : le vaccin ?
Combattre le mal par le mal ! Voilà un adage qui correspond bien à la vaccination. En effet, inoculer un vaccin, c’est introduire un corps étranger dans l’organisme (non soi).
Les vaccins peuvent contenir des substances virales (inactivées ou atténuées) ou des substances bactériennes (vivantes ou mortes). Il existe aussi des vaccins qui contiennent des toxines en faibles doses ou inactivées. Vacciner, c’est donc introduire un ennemi… mais un ennemi très faible ; de cette manière, le système immunitaire gagnera facilement le combat mais, et c’est là que c’est intéressant, au terme de cette courte lutte, des globules survivants de l’organisme auront mémorisé les points faibles de l’ennemi… et pourront dorénavant l’éliminer facilement s’il revenait ultérieurement !
Les vaccins sont donc créés pour aider l’organisme à renforcer son immunité contre certaines maladies. Le plus courant dans notre hobby, c’est évidemment le vaccin contre la variole. Nous avons vu plus haut que lorsqu’un agent étranger s’introduit dans un organisme, cela déclenche une réaction du système immunitaire. L’étranger est détruit… sauf que pour cette maladie, les oiseaux n’ont pas les moyens efficaces de lutter : la variole est trop violente et tue ! Le vaccin est donc la solution : on injecte une petite dose de variole atténuée… le système immunitaire parvient alors à combattre cet intrus… et garde en mémoire quelques globules blancs qui pourront ainsi faire face au véritable virus s’il apparaît plus tard ! Simple, non. Sauf que… toute vaccination (comme tout traitement prolongé aux antibiotiques d’ailleurs) entraîne une réaction de l’organisme. Son système immunitaire travaille et donc coûte en énergie !
5- Coût énergétique du système immunitaire
La notion de coût représente un concept important de la théorie de l’évolution des espèces.
Tous les animaux ont une quantité limitée de ressources qu’ils doivent répartir entre les diverses fonctions afin de maximiser leur chance de survie et contribuer à la génération future. Trois fonctions principales sont caractéristiques de l’évolution des espèces : tout être cherche à survivre, croître et se reproduire.
Chaque éleveur de canari doit donc bien être conscient de l’ordre de ces 3 priorités : un oiseau va d’abord chercher à survivre… s’il a suffisamment d’énergie, il grandira et enfin, s’il lui reste un excédent, il se reproduira ! C’est clair : un jeune ne pousse pas au nid parce qu’il utilise toute son énergie pour survivre ; une femelle ne pondra pas si elle possède à peine les ressources pour vivre elle-même.
L’idéal évidemment dans nos élevages est de faire en sorte que nos oiseaux ne « dépensent » que peu d’énergie pour la survie… ainsi, le reste sera utilisé pour croître d’abord (et ainsi, nous obtiendrons de beaux sujets costauds et vigoureux) et puis ensuite pour se reproduire. Plus il restera de l’énergie à l’oiseau pour ce 3e point, plus les nichées seront nombreuses et belles !
Mais survivre, c’est d’abord faire fonctionner les fonctions vitales : manger, boire, évidemment… mais aussi lutter contre les attaques externes ! Or, l’utilisation du système immunitaire a un coût ! Des chercheurs suédois ont récemment prouvé ce qui paraissait logique : l’activation et le maintien du système immunitaire ont un coût énergétique qui entre en compétition avec celui des autres fonctions demandeuses. Ainsi, certains effets négatifs attribués aux infections parasitaires résulteraient moins des problèmes directs dus au parasite lui-même que du coût imposé par l’activation du système immunitaire ! Mieux, des tests effectués en vaccinant des oiseaux sauvages contre la diphtérie, ont prouvé scientifiquement une réduction de l’effort de reproduction associée au développement de la réponse immunitaire. En effet, les oiseaux vaccinés nourrissent moins leurs petits que les oiseaux non vaccinés. Ce coût peut cependant passer inaperçu lorsque l’organisme dispose d’assez de ressources pour compenser (une bonne alimentation en abondance par exemple). Tout ceci prouve bien qu’il est indispensable qu’un organisme qui maintient et utilise son système immunitaire soit capable de minimiser le prix de son accès aux ressources sous peine de voir sa reproduction diminuée.
6- Les éléments qui influent sur le système immunitaire
On l’aura compris, un bon amateur devra faire en sorte que l’ensemble de ses oiseaux aient un système immunitaire performant… Mais comment faire ? Deux pistes : d’abord la stimulation (ce qui est positif pour le système) ; ensuite éviter les agents agressifs.
La meilleure manière de stimuler l’immunité, c’est via l’alimentation : elle doit évidemment être riche en acides aminés essentiels, en vitamines et oligoéléments. D’autres stimulants sont les bienvenus : les probiotiques (devenus courants désormais dans nos élevages de canaris), les alkyl glycérols (l’huile de foie de morue est l’exemple le plus connu) ou les bétaglucanes (que l’on trouve dans les levures notamment).
Voyons maintenant les agents agressifs qu’il faut éviter à tout prix :
a) Les mycotoxines alimentaires : elles sont produites par de minuscules champignons qui se développent dans des locaux mal aérés, trop chauffés et avec un taux d’humidité élevé.
b) Certains virus dits immunodépresseurs qui entraînent une baisse des fonctions immunitaires.
c) Les antibiotiques : des traitements prolongés entraînent en plus du risque de résistance des microbes, une baisse du nombre de défenseurs appartenant au système immunitaire.
d) Le stress : c’est surtout ici que l’on peut agir ! Soyons attentifs à toute forme d’attaque extérieure qui apporte du stress à nos oiseaux ! C’est très varié : tout changement brusque d’abord (changement de local, déplacement de cage, expositions, changement de nourriture, changement brusque dans les heures d’éclairage, …). Mais le stress est courant chez nos oiseaux lorsqu’ils sont trop nombreux dans un même local ou dans une même cage (ça c’est vraiment un reproche pour la plupart de nos élevages : on veut toujours en détenir trop par rapport au volume d’air de nos pièces !). Le stress peut aussi augmenter lorsque la température est trop froide ou trop chaude, à cause de l’humidité ambiante, à cause d’une lumière trop vive, à cause de bruits extérieurs,…
Les exemples sont nombreux mais pensons-y régulièrement ; il en va de la qualité du système immunitaire de nos protégés… et donc de la qualité de notre élevage.
Conclusion :
La meilleure façon de renforcer pour stimuler l’immunité Naturellement, c’est donner une Alimentation riche et variée a base d’Acides aminés essentiels, Vitamine et Olégoéléments.
Exemple : Pour la croissance et reproduction et éviter le rachitisme, donner des Aliments Riche en Vitamine « A » tels que les œufs, les fruits,les carottes et l’huile de foie de morue. Pour renforcer la formation osseuse et éviter le rachitisme, donner des aliments riches en vitamine D3, l’huile de foie de Morue et autres. Pour la reproduction et la Stérilité, donner des aliments riches en vitamine « E » tels que les graines germées. Pour les Lésions hémorragiques (Antihémorragique) donner des aliments riches en Vitamine « K » tels que la Levure de bière et ainsi de suite ..en tout état de cause, l’Huile de Nigelle (Cumin noir et le Chlorure de magnésium forment un excellent Stimulant de l’immunité.
Source des textes: Didier Duvivier.
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Amicalement Omar
Dernière édition par BOURA Omar le Ven 22 Juin - 16:49, édité 1 fois
PIPIW- Membre d'Honneur
- Messages : 45
Date d'inscription : 05/01/2012
Age : 43
Re: L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
Oualikoum Essalem ouarahmatou Ellah,
Salut mon frère Mustapha, je suis ravis qu'il vous plais, merci a vous pour le com et le passage Ellah idjazik
Amicalement Omar
Salut mon frère Mustapha, je suis ravis qu'il vous plais, merci a vous pour le com et le passage Ellah idjazik
Amicalement Omar
Dernière édition par BOURA Omar le Sam 23 Juin - 15:51, édité 1 fois
Re: L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
Oualikoum Essalem frère "Abdeslam"
Merci a vous pour les compléments et le com, Rabi idjazik
Amicalement Omar
Re: L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
salam
merci frere omar pour se sujet
merci beaucoup pour le partage
cdt
merci frere omar pour se sujet
merci beaucoup pour le partage
cdt
sammy10100- Mutations & Génétique
- Messages : 587
Date d'inscription : 23/05/2012
Age : 41
Re: L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
sammy10100 a écrit:salam
merci frere omar pour se sujet
merci beaucoup pour le partage
cdt
Oualikoum Essalem ouarahmatou Ellah,
Il n'y a pas de quoi "Sammy" merci a vous pour le com
Amicalement Omar
Makninebladi- Modérateur
- Messages : 1397
Date d'inscription : 17/09/2011
Age : 104
Localisation : gard
Re: L’ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE - L’HYGIÈNE ET LES STIMULANTS DE L’IMMUNITÉ CHEZ L'OISEAU
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