Fruits et Légumes

par **PIPIW** Jeu 4 Oct - 2:15

ESSALEM AALIKOUM

Fruits et Légumes

Le chardonneret n’est pas une espèce frugivore.
Dans la nature il ne montre aucune forme d’intérêt pour les fruits et les
légumes (néanmoins, il y a toujours des exceptions).

En liberté, il consomme quasi exclusivement
des graines semi-matures ou matures, faisant en général (mais pas
toujours) partie de la grande famille des composées. Cependant, les fruits et les
légumes, en apportant des sels minéraux, des fibres, des vitamines, des
oligo-éléments, peuvent être de précieux compléments alimentaires ‘‘frais’’ au régime
alimentaire réservé au chardonneret en captivité.

La pomme, par exemple, dégustée et fournie sporadiquement, représente un
aliment optimal, apportant des substances sucrées, des acides, et des fibres, utiles
pour tonifier la muqueuse et réguler le processus de la digestion. Elle est
distribuée en petites quantités, deux fois par semaine durant toute l’année,
abondant de la pelure sous l’eau courante. Nous aurons soin de choisir des pommes
bien mûres et de qualité. Pour établir le dosage, nous prendrons comme
référence une tranche de pomme divisée en 3 morceaux : chaque morceau (1/3
de la tranche) étant destiné à un couple. Sans oublier l’usage de la pomme en
soirée pour les couples qui ont déjà des jeunes au nid. Pour ce dernier cas, le
dosage sera porté à une demi tranche ou à une tranche entière selon le nombre de
jeunes.

La distribution sera réalisée en utilisant
les appropriés porte-pomme en plastique (évitez le métal pour sa tendance à
s’oxyder au contact des aliments humides). Pendant les saisons chaudes,
conserver les pommes au frigo dans le tiroir destiné aux fruits.

Le concombre représente également un
aliment toujours apprécié par les nourricières, spécialement dans les journées chaudes
et sèches (surtout les variétés riches en graines et en pulpe).

Il ne faut pas non plus oublier la carotte, apportant le
carotène et la vitamine A et permettant d’améliorer
sensiblement la couleur rouge du masque chez les sujets domestiques. Dans les
légumes, citons les feuilles fraîches, à peine récoltées, des pissenlits, de la
chicorée, de la laitue et les choux tendres. Dans tout les cas, les règles de
parcimonie déjà vues avec les fruits, devront être appliquées avec encore une
plus grande rigueur pour les légumes qui seront fournis avec modération (une
à deux fois par semaine) dans les portions d’une demi feuille par couple.

LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES

Nous ferons rentrer dans cette
catégorie, tous les aliments, solides ou liquides, utilisés par l’éleveur pour
équilibrer le régime des oiseaux domestiques.

Les vitaminesliquides et hydrosolubles
font, en général, partie des compléments les plus souvent utilisés dans les élevages.
Il faut pourtant savoir, qu’en cas d’alimentation fraîche et variée, quasi jamais
les volatiles n’encourent de carence imputable aux vitamines. Au contraire, en
cas d’excès, ils peuvent rejoindre un état pathologique
appelé‘‘hypervitaminose’’.

Cependant, surtout à partir de la naissance
des oisillons et pour toute la durée de la mue, la fourniture d’un multi
vitaminé du commerce, à une cadence hebdomadaire, paraît être indiquée. Dans les vitamines simples, citons la vitamine K à utiliser
en cas d’administration de sulfamides (connus pour être antagonistes de
cette vitamine) et les vitamines du groupe B, à fournir avant, durant et
après un traitement aux antibiotiques, et en général dans les cas de problème
de typa hépatique.

Le vinaigre de pommes représente un très bon acidifiant des intestins, il est en mesure
d’abaisser le PH et de contrarier la prolifération de méga bactéries et autres
agents pathogènes.

Il est conseillé de le fournir 2 fois
par semaine dans la proportion de 10 ml par litre d’eau (une cuillère à soupe).

Amicalement Mustapha