méthode de prépération des couples pour la saison 2013 .

par **Makninebladi** Jeu 16 Aoû - 5:17

La préparation de l'oiseau se fait tout au long de l'année qui
précède. On doit lui procurer une nourriture saine et varier (voir
l’alimentation). Il a besoin d’un bon mélange de
graines, mais qui doit être synchronisé avec la période de l’année.
J’utilise trois mélanges distincts. Un pour la période de repos, un
pour la période de mue et un pour la période de reproduction. Pour
être un bon reproducteur, l’oiseau doit premièrement avoir passé au
travers d’une mue complète et autant que possible rapide (6 semaines
maximum). Un oiseau qui ne mue pas, ou dont la mue s’éternise, doit
être examiné. Ceci est un indice, que quelque chose ne va pas. Il doit
être soigné. Un oiseau qui a eu une mue difficile a de fortes chances
de ne pas être fameux pour la reproduction si son problème n’est pas
identifié et traité.

La mue est une période relativement stressante pour l’oiseau. Il
remplace toutes ses plumes, ce qui représente 10% de son poids. Il
doit avoir une nourriture riche en protéines pendant cette période
(les plumes sont faites de protéine à 90%). Il faut qu’il obtienne
tous les nutriments dont il a besoin si non il puise dans ses réserves
qui sont très réduites chez les oiseaux. Il peut en résulter un
épuisement et une réduction dangereuse de sa masse musculaire, ouvrant
la porte aux maladies de toutes sortes. Une bonne pâtée à l’œuf (avec
œuf cuit dur) vitaminé et, enrichi de probiotiques doit lui être
administrée tous les 3 jours. Il a aussi besoin de calcium et de
minéraux, les écailles d’huîtres et le charbon sont alors de bon
secours. L’os de sèche est toujours disponible.

Après la mue, l’oiseau a besoin de repos. On réduit les protéines de
son alimentation et on augmente la quantité d’hydrate de carbone.
Personnellement, juste après la mue, je leur donne du gruau d’avoine.
Ceci arrête la mue de façon définitive et prépare l’oiseau à sa
période de repos.

Le repos se caractérise par une durée du jour considérablement réduite
(environ 9 heures par jour). On continue à lui donner de la verdure et
on s’assure qu’il ne manque pas de vitamines (principalement la
vitamine C, D et A, huile de foie de morue, carotte).

La période de repos (environ 4 mois) se termine graduellement en
augmentant la luminosité. Je donne un petit « boost » rapide vers la
mi-décembre afin de leur faire réaliser que le printemps s’en vient (voir
ma charte de luminosité).

Il est bon à ce moment d’augmenter de nouveau la quantité de
protéines dans l’alimentation, mais il faut parallèlement réduire les
hydrates de carbone, car on risque de pousser les femelles vers une
ponte trop hâtive. Les hydrates de carbone se retrouvent
principalement dans la pâtée à l’œuf sèche (principalement fait de
résidus de boulangerie) et dans le mélange de graines blanches
(Alpiste). Donc, on augmente la quantité d’œufs cuits durs, mais on ne
donne pas trop de pâtée à l’œuf sèche préparée. À titre d’exemple, je
réduis de 1 tasse à ¼ de tasse de pâté sèche pendant cette période,
mais je passe de 1 à 2 œufs cuits durs.

Ce principe est important, car trop d’éleveurs amateurs tentent de
pousser leurs femelles vers la ponte. Moi, je tente de les retenir de
façon qu’elles arrivent naturellement en condition avec le changement
de luminosité. Ceci réduit le risque d’avoir des oeufs clairs en début
de saison donc, améliore la fécondité. Un autre facteur qui affecte la
fécondité de la femelle, c’est l’âge. Une bonne femelle est dans sa
meilleure période entre deux et quatre ans. Une jeune femelle (plus de
8 mois) pourra élever des jeunes la première année, mais son rendement
ne représentera pas ce qu’elle pourra donner l’année d’après.

Plusieurs auteurs stipulent que, quand la femelle transporte des
brindilles ou du papier dans son bec, c’est qu’elle est prête. Ceci
est relativement faux. Premièrement, plusieurs femelles ont ce
comportement durant toute l’année donc cela n’est pas un signe
irréfutable que la femelle est prête. Une femelle est prête, lorsqu’au
chant du mâle, elle se cambre sur son barreau et tombe en petite
transe. À ce moment, on peut introduire le mâle sans même utiliser la
méthode de la séparation.
Le principe derrière la séparation est, qu’en
présence du mâle, la femelle sera stimulée à atteindre son état
conditionnement. Si on utilise cette méthode, lorsque le mâle nourrit
la femelle au travers des barreaux, le couple est formé et la
reproduction peut avoir lieu.

Si le couple est séparé et qu’il devient difficile
pour vous de savoir si votre femelle est prête, vous pouvez accrocher
un nid dans sa cage et lui donner du matériel. Quand elle s’affère au
nid, c’est un bon signe qu’elle est prête (ce truc provient de ma
femme).

Il arrive parfois que la femelle n’accepte pas le mâle, mais c’est
assez rare quand elle est prête, elle accepte pratiquement n’importe
qui. De façon générale la femelle sera prête un peu plus tôt que le
mâle. C'est pourquoi l'idéal est de retenir un peu la femelle. Si non
elle commence à pondre dans les mangeoires.

Donc, personnellement, je mets le couple (sélectionné selon leurs
caractéristiques) ensemble sans séparation en autant qu’il soit en
condition. Pour le mâle, on reconnaît qu’il est prêt quand il chante
beaucoup et que son sexe est bien apparent. Certains auteurs
prétendent que la femelle doit avoir le ventre rouge et très chaud. Je
n’ai jamais porté attention à ce détail. Quand elle se cambre au chant
du mâle, elle est prête. C’est mon signal.

J’utilise des nids extérieurs et je donne de la jute et des petits
morceaux de doux effilochés au travers des barreaux. Quand le nid est
prêt et qu’elle pond son premier œuf, je lui donne de la pâtée à l’œuf
selon ma recette (avec une tasse de pâté sèche commercial). Je retire
les œufs, je remplace le premier uniquement par un œuf en plastique et
je remets les œufs au troisième pondus ou à l'oeuf
bleu. Pendant la couvaison, j’arrête la pâtée à l’œuf
maison, mais j’insère un petit auget de pâté à l’œuf grasse commercial
de type Orlux Gold Pâté.

Je mire les œufs avec ma petite lampe
spéciale le septième jour, j’inscris mes résultats sur ma fiche
de reproduction dont voici une copie :


	Mâle
	Femelle
	Couvé no
		Date
	Cage commune
	Nid terminé
	Premier œuf
	Nb Œufs
	Nb Fertiles
	Date Éclos/nb
	Bagué le
	Sortie du nid
	Sevré
	Nb sauvé

	No cage

	Note

Dès l’éclosion des jeunes, je donne
de l’œuf cuit dur (saupoudré de probiotiques aviaire) uniquement
pendant les cinq premiers jours. Cette pratique augmente la quantité
de protéines de façon importante et réduit les risques d’étouffer les
jeunes avec de la pâtée à l’œuf qui contient parfois de trop gros
morceaux sec. De plus, il n’y a pas de verdure qui est donnée aux
parents avant le douzième jour.
Je retourne à la pâtée à l’œuf « maison » enrichi de probiotiques au
sixième jour. Cette façon de faire se rapproche de ce qui se passe
dans la nature. Au début, les jeunes grandissent très vite et ils ont
besoin d’une nourriture riche en protéines. Je bague mes oiseaux à 7
jours environ.

Je garde le mâle avec la femelle. Il est relativement rare que je le
retire. Quand les jeunes sortent du nid deux jours de suite, je retire
le nid. Je laisse la femelle et le mâle sevrer leurs jeunes. La
présence du nid pousse la femelle vers une autre couvée ce qui n’est
pas souhaitable pour le moment. Premièrement, elle risque de commencer
à plumer ses jeunes pour refaire son nid et, deuxièmement, une femelle
au nid avec des jeunes qui ne sont pas encore sevrés (même si certains
auteurs prétendent que le père s’en occupe), c’est courir après le
trouble. Il y a un temps pour la couvaison et un temps pour le
sevrage. Puisque j'utilise des augets à graines externes, il n'y a pas
de chance que la femelle fasse son nid à l'intérieur.

Je mets toujours la pâtée à l’œuf dans le fond de la cage dans un
petit plat peu profond. De cette façon s’il y a de la pâtée non
consommée, elle sèche, elle ne pourrit pas, et deuxièmement, ce petit
plat est facilement accessible pour les jeunes en période de sevrage.
Lors du sevrage, j’ajoute beaucoup de couscous et de probiotiques
aviaires spécifiques. J’augmente également progressivement, mais
relativement rapidement, la quantité de graines de canaris dans le
mélange. J’humecte le tout avec un vaporisateur de façon à ramollir un
peu les graines. Quand les jeunes mangent ce mélange, je les sors et
les mets en cage de sevrage, en observation, pendant une semaine.
C'est à ce moment que la femelle prépare sa deuxième couvée. Je fais
deux couvées par saison de reproduction.

Je continue à donner aux jeunes de la pâtée à l’œuf riche en couscous
et en graines de canaris humectées. Après, je les mets en volière. La
longueur de la queue m'indique quand les jeunes sont prêts pour la
volière (la queue doit avoir pratiquement fini de pousser (90%)).

J’ai remarqué qu’un œuf doit séjourner deux jours dans la femelle pour
d’être fécond. C'est-à-dire que si votre femelle commence à pondre la
journée après que vous ayez introduit le mâle, il n'y aura seulement
que le troisième œuf qui sera fertile (et les subséquents). Sa portée
de jeunes sera petite, vous pourrez soit donner le jeune en adoption
et ‘reseter’ la femelle, soit vous attendre à avoir une petite portée
d’un ou deux jeunes.

Vous devez par contre être conscient
qu’une femelle avec très peu de jeunes (moins de trois) risque
d’abandonner son nid plus facilement, principalement si c’est une
femelle de première année sans expérience. Je ne sais pas pourquoi,
mais on dirait que les femelles performent mieux quand elles sont
‘dans le jus….’.

Un autre point important est la température d’incubation. Il est une
bonne idée de couvrir vos nids d’une petite couverture de feutre avant
de les donner aux femelles. Le feutre garde la chaleur et augmente le
rendement.

Si vous ne réussissez pas tous vos jeunes, ne vous en faites pas. Même
un très bon éleveur obtient rarement plus de 65% de rendement sur son
élevage (ratio œufs pondu versus jeunes sauvés). Il est certain que si
vous n’avez qu’un couple, le rendement risque d’être mieux (ou pire)
mais en moyenne 50% c’est très bien pour un débutant. Soit quatre à
six oiseaux par couple par saison.

Bonne saison de reproduction!

par Boubzinette Jeu 16 Aoû - 7:24

barakALLAHU fik frere djamel cest clair comprehensible et bien detailler je supose que pour fair avec une canarette cest la meme ? ou ye des difference ?
comme je t dit jai pri une canarette jaune raza et apres ton conseil jai ori une deuxieme verte in sha ALLAH que jarrive pour 2013