methode de reproduction

par **Makninebladi** Mar 17 Sep - 6:51

MÉTHODE DE REPRODUCTION DES CANARIS

Plusieurs articles et livres émanant de plusieurs auteurs ont été rédigés sur ce sujet.
Par contre, plusieurs amateurs s’intéressent sur une bonne façon de reproduire ce petit fringillidé si populaire.

Voici un exemple, pour information :

La préparation de l'oiseau se fait tout au long de l'année qui précède.
On doit lui procurer une nourriture saine et variée.
Il a besoin d’un bon mélange de graines, mais qui doit être synchronisé avec la période de l’année.
On utilise trois mélanges distincts.
Un pour la période de repos, un pour la période de mue et un pour la période de reproduction.

Pour être un bon reproducteur, l’oiseau doit premièrement avoir passé au travers d’une mue complète et autant que possible rapide (6 semaines maximum).
Un oiseau qui ne mue pas, ou dont la mue s’éternise, doit être examiné.
Ceci est un indice, que quelque chose ne va pas.
Il doit être soigné.
Un oiseau qui a eu une mue difficile a de fortes chances de ne pas être fameux pour la reproduction si son problème n’est pas identifié et traité.

La mue est une période relativement stressante pour l’oiseau.
Il remplace toutes ses plumes, ce qui représente 10% de son poids.
Il doit avoir une nourriture riche en protéines pendant cette période (les plumes sont faites de protéine à 90%).
Il faut qu’il obtienne tous les nutriments dont il a besoin si non il puise dans ses réserves qui sont très réduites chez les oiseaux.
Il peut en résulter un épuisement et une réduction dangereuse de sa masse musculaire, ouvrant la porte aux maladies de toutes sortes.

Une bonne pâtée à l’œuf (avec œuf cuit dur) vitaminé et, enrichi de probiotiques doit lui être administrée tous les 3 jours.
Il a aussi besoin de calcium et de minéraux, les écailles d’huîtres et le charbon végétal sont alors de bon secours.
L’os de sèche doit être toujours disponible.

Après la mue, l’oiseau a besoin de repos.
On réduit les protéines de son alimentation et on augmente la quantité d’hydrate de carbone.
Toutefois, juste après la mue, on peut leur proposer du gruau d’avoine.
Ceci arrête la mue de façon définitive et prépare l’oiseau à sa période de repos.

Le repos se caractérise par une durée du jour considérablement réduite (environ 9 heures par jour).
On continue à lui donner de la verdure et on s’assure qu’il ne manque pas de vitamines (principalement la vitamine C, D et A, huile de foie de morue, carotte).

La période de repos (environ 4 mois) se termine graduellement en augmentant la luminosité.
Donner de quoi les « booster » rapidement vers la mi-décembre afin de leur faire réaliser que le printemps s’en vient (voir sur le blog : temps de luminosité).

Il est bon à ce moment d’augmenter de nouveau la quantité de protéines dans l’alimentation, mais il faut parallèlement réduire les hydrates de carbone, car on risque de pousser les femelles vers une ponte trop hâtive.
Les hydrates de carbone se retrouvent principalement dans la pâtée à l’œuf sèche (principalement fait de résidus de boulangerie) et dans le mélange de graines blanches (Alpiste). Donc, on augmente la quantité d’œufs cuits durs, mais on ne donne pas trop de pâtée à l’œuf sèche préparée.

À titre d’exemple, réduire dans 1 tasse à ¼ de tasse de pâté sèche pendant cette période, mais passé de 1 à 2 œufs cuits durs.

Ce principe est important, car trop d’éleveurs amateurs tentent de pousser leurs femelles vers la ponte.
Une bonne méthode sera de les retenir de façon qu’elles arrivent naturellement en condition avec le changement de luminosité.
Ceci réduit le risque d’avoir des oeufs clairs en début de saison donc, améliore la fécondité.

Un autre facteur qui affecte la fécondité de la femelle, c’est l’âge.
Une bonne femelle est dans sa meilleure période entre deux et quatre ans.
Une jeune femelle (plus de 8 mois) pourra élever des jeunes la première année, mais son rendement ne représentera pas ce qu’elle pourra donner l’année d’après.

Plusieurs auteurs stipulent que, quand la femelle transporte des brindilles ou du papier dans son bec, c’est qu’elle est prête.
Ceci n'est pas tout à fait vrai....
Premièrement, plusieurs femelles ont ce comportement durant toute l’année donc cela n’est pas un signe irréfutable que la femelle est prête.
Une femelle est prête, lorsqu’au chant du mâle, elle se cambre sur son barreau et tombe en petite transe.
À ce moment, on peut introduire le mâle sans même utiliser la méthode de la séparation.
Le principe derrière la séparation est, qu’en présence du mâle, la femelle sera stimulée à atteindre son état conditionnement.
Si on utilise cette méthode, lorsque le mâle nourrit la femelle au travers des barreaux, le couple est formé et la reproduction peut avoir lieu.

Si le couple est séparé et qu’il devient difficile pour vous de savoir si votre femelle est prête, vous pouvez accrocher un nid dans sa cage et lui donner des matériaux de nidification.
Quand elle s’affère au nid, c’est un bon signe qu’elle est prête .

Il arrive parfois que la femelle n’accepte pas le mâle, mais c’est assez rare quand elle est prête, elle accepte pratiquement n’importe qui.
De façon générale la femelle sera prête un peu plus tôt que le mâle.
C'est pourquoi l'idéal est de retenir un peu la femelle.
Si non elle commence à pondre dans les mangeoires.

Donc, il vaut mieux, mettre le couple (sélectionné selon leurs caractéristiques) ensemble sans séparation en autant qu’il soit en condition.
Pour le mâle, on reconnaît qu’il est prêt quand il chante beaucoup et que son sexe est bien apparent.
Certains auteurs prétendent que la femelle doit avoir le ventre rouge et très chaud ?
Je n’ai jamais porté attention à ce détail.
Quand elle se cambre au chant du mâle, c'est qu'elle est prête.

Utilise des nids extérieurs et donner de la jute lavée au savon de Marseille et des petits morceaux de doux effilochés au travers des barreaux.
Quand le nid est prêt et qu’elle pond son premier œuf, on distribue de la pâtée à l’œuf chacun selon sa recette (avec par exemple,une tasse de pâté sèche commerciale).
On retire les œufs, et on remplace le premier uniquement par un œuf en plastique et ensuite remettre les œufs au troisième pondus ou à l'oeuf à coquille bleue.
Pendant la couvaison, il est nécessaire d'arrêter la pâtée à l’œuf maison.

L'on doit mirer les œufs avec une petite lampe spéciale le septième jour, surtout inscrire ses résultats sur une fiche de reproduction dont voici en exemple une copie :