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les maladies d'oiseau

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les maladies d'oiseau Empty les maladies d'oiseau

Message par Makninebladi Dim 15 Avr - 5:39

Maladies
des oiseaux

les maladies d'oiseau Medical_012

[size=12]La
meilleure façon d'éviter la maladie est de tout mettre en oeuvre
pour éviter qu'elle ne puisse survenir
Deux moyens sont essentiels
: propreté et Soins assidus d'abord, prévention ensuite.
Insistons
encore sur la nécessité d'être soigneur vis-à-vis des
installations, des aliments et de l'eau de boisson.
La prévention contre
certaines maladies microbiennes se réalise facilement grâce au traitement
curatif et au vaccin.
La maladie a peu de chance d'atteindre l'élevage
si toutes ces Conditions sont respectées. Et si malgré tout elle
y parvient, il faut Pouvoir réagir immédiatement, chaque heure d'attente
met en péril la vie des Sujets atteints.
[/size]
La
première préoccupation le matin est de vérifier la bonne
condition de la colonie.
Si un animal est malade (ou blessé), il est
isolé immédiatement et examiné plus attentivement.
La
mise en cage individuelle est indispensable pour éviter la propagation
en cas de maladie contagieuse.
Attention également à l'abus
des médicaments. En ce domaine comme en toute chose, l'exagération
nuit.
Il peut y avoir accoutumance si les médicaments sont distribués
sans discernement.
Les maladies les plus courantes sont décrites dans
ce chapitre mais il existe d'excellents ouvrages spécialisés traitant
le sujet plus en détail. J'engage le lecteur à s'y référer
mais de toute façon, si l'alerte est sérieuse, la collaboration
du vétérinaire est le moyen le plus sûr d'éviter le
désastre.
La maladie peut être contagieuse ou non contagieuse
dans le premier cas les risques sont plus grands mais ce genre de maladie est
heureusement moins fréquent; dans le second cas nous avons à soigner
des cas isolés mais il arrive parfois que toute la population soit atteinte,
s'il y a intoxication alimentaire par exemple.



LES MALADIES NON CONTAGIEUSES



L'HÈPATITE
Trop de graisses provoquent
une dilatation anormale du foie. Or, elles sont fournies en grande partie par
les graines (les oeufs et le lait en contiennent également), certains éleveurs,
trouvant que les produits commerciaux contiennent trop de graines oléagineuses,
préparent leur mélange.
L'oiseau atteint d'hépatite se
met en boule, ce qu'il fait d'ailleurs souvent s'il n'est pas en bonne condition.
La respiration est rapide, les fientes sont liquides et le foie dilaté.

Les soins consistent à isoler le malade car en aucun cas la nourriture
ne peut être la même que celle des oiseaux sains.
Le remède
est simple, il suffit de supprimer la cause éliminer pendant quelque temps
les graines oléagineuses ainsi que les aliments apportant des lipides.

L'hépatite est la maladie la plus fréquente chez le Canari. C'est
une cause de mortalité. Une alimentation bien pensée est capitale.

L'HÉMORRAGIE
CÉRÉBRALE


Provoqué le plus souvent par un choc ou par un coup, cet accident ne pardonne
pas.
La mort est quasi instantanée ou survient le jour même.

L'amateur est impuissant mais il peut diminuer les risques préventivement
par l'apport de vitamines (D) ou de minéraux (calcium). Plus le système
osseux est résistant, plus les possibilités de traumatisme sont
rares.
L'oiseau atteint d'hémorragie cérébrale tremble,
son attitude est désordonnée et sa respiration irrégulière.

L'ENTÉRITE

Inflammation des intestins conjuguée parfois avec l'hépatite car
les deux maladies ont la même origine : excès de graisses et nourriture
ingérée en trop grande quantité.
Le remède est
simple moins de graines noires, de pâtée, de lait et alimentation
mieux dosée.

LA
CONSTIPATION

Une alimentation trop riche ou un changement trop
brusque peuvent être à l'origine de ces troubles intestinaux.

L'oiseau est somnolent, il a l'abdomen gonflé et éprouve des difficultés
à évacuer les fientes.
Le malade est isolé et son régime
est composé de verdures de carotte, de pomme (mais pas en trop grande quantité);
moins de pâtée et de graines noires.
Il faut veiller à
décoller (à l'aide d'ouate et eau tiède) les fientes séchées
qui adhèrent de manière à éviter l'infection.

L'intervention doit être rapide car un blocage prolongé
provoque
la mort par empoisonnement

LA
DIARRHEE

Excès de liquides dans les intestins soit parce
que l'oiseau boit trop, soit parce qu'il absorbe trop de verdures ou des aliments
avariés.
La diarrhée peut avoir une origine microbienne. Elle
devient alors plus dangereuse car elle peut se transmettre.
Il faut isoler
le malade, supprimer les verdures, pas de pâtée ni de pain humecté.

On peut donner de l'eau de riz mais en aucun cas ne
diminuer la quantité
d'eau de boisson. Donner par contre la possibilité de se baigner.
S'il
n'y a pas d'amélioration, consulter le vétérinaire.

L'ÉPILEPSIE

Heureusement assez rare, cet accident, d'origine nerveuse,
présente
un aspect plus spectaculaire que dramatique
Il est très possible d'autre
part, que certaines mortalités soient provoquées par des accidents
nerveux mais les raisons précises restent indéterminées et
même souvent ignorées.
L'oiseau est atteint de tremblements,
son équilibre est auvais, dans certains cas, il y a perte de connaissance.

Ces réactions durent peu en général.
Après la
crise, l'oiseau reprend une attitude normale,comme si rien ne s'était passé.

La crise peut être provoquée par un saisissement violent, suite à
un choc, un bruit, la lumière. Le soleil ou une fatigue
Il faut isoler
l'oiseau très rapidement et le placer dans une cage dans un endroit tranquille.
Il est préférable de placer ensuite ces oiseaux dans de bonnes conditions
car ils ont besoin de beaucoup de calme.


L'Ashme
Cette
maladie semble mal définie chez les oiseaux; parlons de préférence
d'affections respiratoires dues, soit à des éléments extérieurs,
soit aux microbes.
Généralement la respiration est difficile,
bruyante (sifflements) et le chant disparaît.
Le sujet est isolé
dans un endroit assez chaud, le degré d'humidité de l'air est vérifié.

Le traitement à base d'antibiotiques amène la guérison dans
de nombreux cas mais il semble que malheureusement certains oiseaux sont condamnés
à endurer le mal sans espoir de guérison.
Il faut éviter
d'employer ces oiseaux comme reproducteurs pour des raisons aisément compréhensibles.

LE
PICAGE

Cette fâcheuse habitude est due généralement
à une carence en protéines.
Il arrive que les jeunes, par jeu,
arrachent les plumes de leurs congénères.
Parfois, la femelle,
en période de reproduction enlève les plumes du mâle si les
matériaux de construction manquent ou sont insuffisants.
Le remède
est simple. Il consiste à supprimer les causes. Fournir aux oiseaux une
alimentation mieux équilibrée, des fils de coton ou de chanvre,
du matériel de nidification suffisant.

LES
FRACTURES

Elles
peuvent être provoquées par un accident (choc, coup, baguage mal
fait) mais une constitution déficiente rend le système osseux plus
fragile (carence en calcium ou en vitamine D).
Très souvent, l'oiseau
peut être récupéré mais il est préférable
de consulter un vétérinaire. Ensuite isoler le blessé, placer
des perchoirs bas, assurer le calme et prodiguer des soins attentifs.

LE
MAL DE PONTE

Douloureux pour la femelle, mettant en plus sa vie
en danger, ce phénomène heureusement assez rare mérite toute
notre attention.
La ponte n'a pas lieu soit parce que l'oeuf est trop gros,
soit parce que la femelle est trop jeune ou mal nourrie.
Il faut agir très
rapidement, prendre la femelle avec délicatesse et lui placer l'abdomen
au-dessus de vapeur d'eau. La distance doit être suffisante, car il faut
éviter de la brûler.
Une goutte d'huile dans le rectum peut aussi
faciliter l'expulsion mais dans ce cas l'oeuf est sacrifié.
On peut
aussi masser très légèrement l'abdomen mais cette opération
est délicate, car s'il y a bris de l'oeuf à l'intérieur c'est
la mort.
Il peut aussi arriver que la mère " passe " le deuxième
jour et ponde les deux premiers oeufs en trois jours.



LES MALADIES CONTAGIEUSES

La
variole:
est un
fléau redoutable auquel de nombreux canariculteurs paient un lourd tribut.
Chaque année, des élevages sont anéantis, d'autres durement
touchés. On peut pourtant l'éviter ou limiter les pertes

Symptômes:
ce mal présente des aspects différents suivant les oiseaux. Forme
cutanée
: la plus commune , présence de boutons sur les pattes
devenant purulents, l'oiseau se gratte et est handicapé, la guérison
est possible.Forme respiratoire: aiguë ou di phtérique,troubles
respiratoires avec inflammation des yeux. Forme hyper-aiguë: l'oiseau
meurt en queques heures, l'évolution dépend du virus et son mode
de contamination.

Contamination:
le virus est propre au canari, cependant il peut évoluer chez le moineau,
le pinson,et le pigeon. Très résistant, il peut se conserver plusieurs
années à l'obscurité. Il peut être introduit dans l'élevage
par un oiseau malade acheté ou par un moustique ayant sucé le sang
d'un oiseau malade. les acariens transportent la maladie d'un oiseau à
l'autre par le sang et favorisent la contagion d'ou épidémie,la
virulance du virus est renforcéepar la présence d'autres microbes
comme le collibacille

Vaccination:
on peut employer la vaccination par piqûre ou un traitement homéopathique,
aucun de ces traitements n'offre une garantie totale,quand la maladie est déclarée
,il est trop tard pour vacciner

La
coccidiose:
maladie provoqée par un protozoaire ou microbe animal
qui attaque la muqueuse intestinale. Les fientes sont sanguinolentes, l'oiseau
s'affaiblit et il a le plumage ébouriffé et les ailes tombantes.
La coccidiose affecte surtout les jeunes ou la mortalité peut être
élevée,les adultes résistent mieux. On lutte en employant
des sulfamides comme l'ESB 3 ou le BAYCOX

La
colibacillose
: se
traduit par des mortalités dans les nids du à des diarrhées,
il est conseillé de traiter prévantivement avec des médicaments
comme le FLAGELLAMIX

Les
parasites des cages et volières:

les cages et volières hébergent fréquemment une foule d'animaux
minuscules qui, bien souvent, passent inaperçus, ils sont néanmoins
très redoutables. Appelés poux, mites ,ils font des dégâts
importants au plumage et à la santé des oiseaux. Les plus dangereux
appartiennentà la classe des Arachnidés, ce sont les Acariens

Les
acariens hématophages:
ce sont les suceurs de sang,ils sont doublement
dangereux; non seulement ils affaiblissent l'oiseau mais contribuent à
la tranmission des maladies parasitaires tels la variole.Ce sont les poux rouges;ceux-ci
peuvent infester un élevage sans que que l'on ne s'en doute, car ils opèrent
la nuit , et le jour , ils se cachent dans les recoins des cages ou souvent sous
les nids; ce poux se reproduit très vite (une semaine) la prolifération
est donc rapide , les insecticides sont donc indispensables pour éviter
leur progression.

Les
acariens Rhinonyssidés et cytodidés:
ils
sont les parasites des voies respiratoires, ils sont spécialisés
et redoutables; on lutte contre eux au moyen d'aérosols ou poudre insecticide
ajoutée aux graines; le MALATHION à 5% est efficace.

La
suée - La diarrhée - les sels - Les minéraux



3J Les jeunes et la mère ont la diarrhée: si le régime "
sec " et" laitier" n'apporte rien, vous voilà devant la
coccidiose, la salmonellose ou l'ornitose, dans les trois cas, l'amaigrissement
ets très rapide. Des antibiotiques puissants doivent être utilisés.
Je vous rappelle que le vétérinaire coûte beaucoups moins
cher que les prix pratiqués en canariculture de posture à l'achat
de couples!

La tâche
de l'éleveur n'est guère aisée devant ces maladies qui présentent
des symptômes tellement identiques. C'est à ce sujet qu'il n'est
peut-être pas inutile de parler du sel ou plus exactement " des sels
", objet de vieilles recettes britannique qui ont leurs preuves depuis des
siècles ! Les sels cités ci-après, en cas de troubles digestifs,
sont donnés le plus souvent à raison d'une cuillère à
café par litre d'eau ou plus facile, dans le grit à raison de 3
à 5 % de la ration.

Passons-les
en revue:

Le meilleur:
le sel d'epsom
, du nom d'une ville au sud de Londes où ce sel se trouve
à l'état naturel. Il s'agit de sulfate de magnésium. Le magnésium!
Ses vertus ont été prouvées il y a à peine quelques
années mais les ancien s'en servaient déjà depuis des siècles.
Il joue un rôle essentiel dans la transmission des influx nerveux et musculaires.
Associé au calcium et au phosphore, il entre dans la composition et la
croissance du squelette. Le sel de Sedlitz est moins pur et moins connu.

Le bon: les quatres sels: phosphate de soude, sulfate de soude, bicarbonate
de soude et citrate de soude
en quantités égales. La solution
la plus simple, on met de tout, on mélange et on avale ! Plusieurs besoins
sont ainsi couverts mais la concentration n'est évidemment pas la même
que précédemment.
Le moyen: le sel anglais, le même
que l'Epsom mais un léger purgatif y est ajouté donc son emploi
doit être effectué prudemment pour ne pas donner la diarrhée.
Un nettoyage naturel serait assuré mais il affaiblirait inutilement l'oiseau.

Le moins bon: le sel de Glauber: sulfate de sodium, indéniablement,
le magnèsium posséde plus de vertus que le sodium donc à
choisir... mieux vaut le premier.
Le mauvais: le sel Solvay ou sel de cuisine
qui, est un résidu ! Ernest SOLYAY lorsqu'il découvre le moyen de
produire la soude se retrouve avec un déchet:
Le carbonate de sodium.

Mais puisque l'argent appelle l'argent,
autant le vendre et de ce fait en Belgique, nous avons du sel à bas prix
( encore bien... ) contrairement à d'autres pays qui disposent sur leur
marché de sel marin nettement meilleur pour la santé puisqu'il s'agit
le plus souvent d'un mélange de carbonate de magnésium, d'un peu
de sodium et d'iode, ceil-ci étant excellente pour l'organisme.

Tout
le monde sait que le sel est indispensable à la vie. Il entre dans nombre
de constituants organiques tels que le sang, les sucs digestif, les tissus musculaires,
etc... ainsi que l'équilibre des liquides corporel par le phénomène
d'osmose.

Cet équilibre
est donc sous la dépendance de deux facteurs: la quantité d'eau
et la quantité de sel consommé. Les oiseaux " en manque "peuvent
absorber trop de sel et amener la diarrhée ou une inflammation rénale
qui entraîneraient la mort.
Makninebladi
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