canaris de couleur
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canaris de couleur
canaris de couleOULEUR ET SES MUTATIONS
ur
Les canaris de
couleur sont divisés en deux groupes bien
distincts:
Les
lipochromes:
Divisés eux
même en trois couleurs : jaune, rouge et blanc
(absence de couleur).
Photo:
Dirk de Schinkel
Les
mélanines :
Oiseaux
présentant un dessin mélanique. Ceux ci se
présenteront dans les trois couleurs de fond,
jaune, rouge et blanc. Il faut savoir, pour bien
comprendre ce qui suit, que la mélanine est
composée d’eumélanine ( stries variant du noir
au brun) et de phaeomélanine ( sorte de voile se
disposant sur tout le corps et dont la couleur
varie du brun foncé au beige clair).
Photo
composée au départ de photos de Dirk de schinkel
La couleur de
fond des oiseaux peut être influencée par des
mutations:
L’ivoire:
Mutation de la
structure de la plume nous donnant une couleur
plus enfuie, atténuée.
L’intensif et le schimmel:
L’oiseau
intensif ayant un plumage plus court permettra
au colorant de se placer jusqu’au bout des
plumes contrairement au schimmel qui possèdera
une plume plus longue entraînant un « givrage »
sur l’oiseau.
Le
mosaique:
Empêche
l’apparition du lipochrome à certaines places du
corps. A considérer comme oiseau schimmel de
nature.
De nombreuses
mutations sont intervenues dans les canaris de
couleur. Nous distinguons dans les canaris
mélanines 2 groupes:
Les oxydés
(mélanine maximale : les noirs et les bruns)
Les dilués
(mélanine réduite: les agates et les isabelles)
Les noirs :
mélanine noire maximale.
Les bruns :
mélanine noire maximale ayant subi la mutation
en brun.
Les agates:
mélanine noire réduite appelé 1° facteur de
réduction.
Les isabelles
: mélanine brune réduite donnant une eumélanine
beige. L’isabelle cumule en fait 2 mutations. La
1° mutation de l’eumélanine noire en brun et la
2° mutation de réduction de la mélanine.
Nous obtenons
nos quatre types de base que nous retrouverons
avec une des trois couleurs de fond avec ou sans
le facteur ivoire ou mosaique.
Les mutations
suivantes appelées « nouvelles couleurs ou
mélanines non classiques » ne seront jamais
combinées entre elles ( eumo, pastel, satiné,
topaze, opale, ino, onyx).
Voyons
maintenant brièvement l’effet de ces mutations
sur le canari.
Le pastel:
Photo Johan
Vandermaelen
Cette mutation
réduit la mélanine dans son ensemble et est
appelée 2° facteur de réduction. Le facteur
pastel agit en début de pousse des plumes en
réduisant les mélanines et ceci de plus en plus
au fur et à mesure de la croissance de la plume.
Les stries qui paraissent en dernier lieu seront
donc plus réduites que le reste, (effet
d’atténuation des stries).
Il en ressort
une eumélanine grise noire chez les noirs et
grise cendrée dans la série des agates. Cette
mutation semble agir plus fort lorsque nous
sommes en présence d’eumélanine brune.
Dans cette
série, la strie sera fortement atténuée mais
devra toujours rester visible. Dans la série
isabelle, les oiseaux shimmels présenteront une
mélanine réduite en un beige très doux, les
stries n’étant plus perceptibles. Les oiseaux
intensifs présenteront un très léger dessin
dorsal.
La difficulté
de cette série réside dans le fait que le
facteur pastel doit agir régulièrement sans
provoquer de décoloration dans les rémiges et
les rectrices.
Dans la série
des noirs pastel, on distingue 2 sortes de
pastel. Le premier est le pastel dit « normal »,
et le deuxième est le pastel « ailes grises ».
Pourquoi ailes
grises ? Comme je l’ai dit plus haut le pastel
est une mutation agissant progressivement
pendant la pousse de la plume. Cette mutation
doit agir régulièrement et uniformément pour
éviter une décoloration des rémiges et des
rectrices. Dans les « ailes grises », c’est
l’effet inverse qui est recherché. La
décoloration est tellement forte que les rémiges
et les rectrices présentent des extrémités
foncées par rapport au reste de la plume.
Les stries
dorsales vont disparaître afin de laisser place
à des « lunules ». Le phénomène peut se produire
dans les autres séries mais il n’est réellement
spectaculaire que dans la série des noirs. Seule
cette série est donc reconnue.
Le satiné:
Photo Johan
Vandermaelen
La mutation satiné fait opposition à la
phaéomélanine et à l’eumélanine noire.
Il s ‘ensuit
une dépigmentation des yeux et des parties
cornées.
Nous
remarquerons dans les mutations suivantes
également, l’importance de la phaeomélanine sur
la pigmentation des parties cornées.)
Cette
mutation, supprimant l’eumélanine noire,
provoque dans les séries à pigment noire la
disparition des stries.
Un satiné
présentera toujours des stries beiges. Celles-ci
ne devront jamais être trop dures. Elles seront
d’un beige doux. Ces oiseaux présenteront des
stries relativement fines avec une interstrie
très lumineuse. La couleur de fond devra
toujours être très pure.
L’eumo :
Cette mutation
ressemble assez fort à la mutation satiné. Bien
que génétiquement différente. Elle fait
opposition à la phaéomélanine (+ - 90 %) tout en
réduisant l’eumélanine noire et brune. ( Elle ne
fait pas opposition à l'eumélanine noire comme
le satine ), il s’ensuit une dépigmentation des
yeux et des parties cornées. La couleur des yeux
dépendra de la quantité de mélanine que l’oiseau
possède.
Attention,
dans cette série à ne pas avoir une trop grande
décoloration des rémiges et rectrices. Car l’eumo
semble centraliser légèrement l’eumélanine. La
couleur peut varier du gris noir au gris beige.
Cette mutation est sans doute une des plus
spectaculaire et commence petit à petit à se
créer une place de choix dans le milieu des
expositions.
L’ino:
la mutation
ino est apparue en Belgique en 1965 dans une
souche de canaris mélanines et fut par la suite
travaillée dans les lipochromes. Cette mutation
provoque la disparition de l’eumélanine noire et
brune en surface. Seule la phaéomélanine
restera. Il s’en suivra une dépigmentation des
yeux, des pattes et des parties cornées. Ainsi
donc, un noir ino aura les pattes claires,
couleur chair. Cette mutation a permis aux
éleveurs de faire la distinction entre l’eumélanine
brune et la phaéomélanine.
Nous
trouverons donc la mutation ino dans les séries
présentant une phaéomélanine maximale. ( rb+)
soit le noir et le brun. La dénomination « phaéo
» à donc été retenue, vu qu’ils sont peu
dissemblables (petit truc pour différencier un
noir ino d’un brun ino : la sous plume.)
Le canari ino
devra donc présenter une belle phaeomélanine sur
tout le corps. Celle- ci devra être d’un beau
brun soutenu. Malheureusement nous constatons
que parfois, nous trouvons des oiseaux d’un brun
qui peut faire penser qu’il est obtenu d’une
manière autre que naturelle. C’est à mon avis
une grosse erreur de la part des éleveurs qui
risqueraient de ne plus pouvoir trier leurs
oiseaux correctement. Suite à la disparition de
l’eumélanine, l’oiseau présentera un ecaillage
du plus bel effet qui devra être présent sur la
tête, la nuque, le dos et les flancs (attention:
écaillage ne veut pas dire «stries » !!!). La
mutation ino n’apparaîtra qu’à l’état
homozygote.
Le topaze:
Apparue en 1970, en
Italie, comme de nombreuses autres mutations. La
mutation topaze se caractérise par une
modification de la quantité d’eumélanine. Cette
eumélanine sera concentrée autour du canal
médulaire des plumes. Ainsi nous pourrons
remarquer de larges pourtours clairs sur les
grandes plumes de couverture.La mutation topaze
est apparue dans une souche de canaris inos et
fut appelée au début ino à mélanine centrale.
Pour qu’une couleur soit attrayante, il faut que
celle-ci trouve réellement sa voie. Le problème
dans la mutation topaze est que cette mutation a
été très mal comprise des éleveurs. Le topaze
centralise l’eumélanine le long de la hampe et
cette hampe est elle même très claire. Nous
trouvons cette mutation en noir, brun et agate.
Les isabelles topazes ont trop peu d’eumélanine
que pour être reconnus.
L’opale:
Mutation
apparue en Allemagne en 1949. Cette mutation
affecte la structure de la plume. Elle réduit de
façon très importante les mélanines et agit de
façon différente sur les deux expressions de la
mélanine (noire et brune). Cette mutation a pour
effet de réduire fortement le brun eumélanique,
de faire opposition au brun phaéomélanique et de
centraliser l’eumélanine restante en partie
médiane de la plume et sur la face inverse. Il
en ressort un effet bleuté dû à la structure de
la plume.
Un petit truc
pour reconnaître les opales: regarder le dessous
de la queue, il doit être plus foncé que le
dessus.
L’onyx:
Photo Johan
Vandermaelen
Mutation apparue en Espagne dans un élevage de
posture. Cette mutation se caractérise par une
augmentation de la quantité d’eumélanine tout en
éliminant la phaéomélanine.
C’est la
première fois q’ une mutation augmente la
quantité d’eumélanine.
Par l’absence
de la phaéomélanine, la couleur noire paraît
moins foncée. Suite à la structure de la plume,
au niveau de la tête, la nuque et le dos, la
quantité d’eumélanine est plus visible. Un bon
onyx présentera donc une calotte très foncée.
Mais attention, cette mutation est relativement
récente et la calotte noire devrait probablement
devenir moins tranchante pour présenter une
bonne harmonie entre la tête et le dos mais nous
n’en sommes pas encore là.
La couleur
lipochrome est, suite à l’absence de
phaéomélanine d’une autre couleur que celle de
nos classiques. Les sujets qu’il faut rechercher
seront donc des sujets possédant un dessin large
afin de mieux faire ressortir la quantité d’eumélanine.
Suite au manque de phaéo, les pattes seront plus
claires qu’ ’un noir classique. Celles –ci
devront être le plus noir possible. Les amateurs
se doivent de travailler en vue d’obtenir un
maximum d’eumélanine qui sera la plus foncée
possible et répartie sur tout le corps.
Le
cobalt :
Photo Johan Vandermaelen
Cette mutation
se caractérise par une délocalisation de
mélanine. La couleur de fond devient donc
uniforme.
Reconnaître un
cobalt est très simple : il ne montre pas
d’éclaircissement en bas ventre. Cette mutation
peut se retrouver dans les quatre mélanines de
base mais ne s’exprimera pleinement que dans les
séries à pigmentation maximale. La
reconnaissance de cette mutation est imminente.
( saison 2007).
Nouveautés:
Le jaspe :
Photo Lequeu Thierry
Le jaspe
provient d’une hybridation et permet donc via ce
canal d’introduire dans le patrimoine génétique
du canari certaines mutations intervenue dans
d’autres espèces.
Ce facteur est
à l’étude actuellement. Il ne s’agit pas d’une
mutation en soit mais doit être pris en
considération au même titre que le mosaïque et
le facteur rouge à leur époque. Sans doute de
belles surprises avec ce facteur.
Le facteur
jaspe est dominant.
Makninebladi- Modérateur
- Messages : 1397
Date d'inscription : 17/09/2011
Age : 104
Localisation : gard
Re: canaris de couleur
Essalem aalikoum,
Merci pour le sujet, très instructif, Ellah Idjazik inchaaleh
Amicalement Omar
Merci pour le sujet, très instructif, Ellah Idjazik inchaaleh
Amicalement Omar
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